Et quand le président de la République ajoute qu'un établissement sur deux recrute, c'est vrai. À cette réalité près : l'hôtellerie-restauration, malgré sa trentaine de métiers et ses nombreuses opportunités d'intégration sociale, ne doit plus être une filière par défaut. Si le manque de "personnes motivées" se fait cruellement ressentir, au grand dam d'un bon nombre de professionnels, ce n'est pas en proposant un poste de serveur à quelqu'un qui rêve de cultiver des jardins qu'on résoudra le problème.
Pourtant, Emmanuel Macron a raison de dire qu'il y a des postes vacants et qu'il faut chercher le travail là où il se trouve. Mais c'est dans l'orientation choisie ou encore la capacité à se projeter dans l'avenir que les salariés de la filière, futurs patrons ou non, pourront davantage renouer avec la motivation.
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Publié par Sylvie SOUBES
mardi 18 septembre 2018