2017
Avril : Lancement de la campagne #Chaquejourcompte# sur les réseaux sociaux pour interpeller le Gouvernement sur l'urgence de publier le décret relatif au numéro d'enregistrement avant l'été.
Publication du décret relatif au numéro d'enregistrement
Juin: Lancement de l'opération conjointe Umih et GNC auprès des municipalités pour les inciter à mettre en place le numéro d'enregistrement (1500 kits avec un guide adressés aux communes touristiques) et leur expliquer l'intérêt de ce dispositif. Toutes les communes, insiste l'Umih, peuvent le mettre en place. Très bons retours : engagement de Paris, Nice, Bordeaux. Rencontre avec val d'Europe, Rochefort, etc. Mobilisation des départements
Septembre : l'Umih signe un partenariat avec Trackeet : une start-up française qui permet aux municipalités, grâce à la technologie « big data », d'identifier les locations meublées à la nuitée.
Pourquoi tant d'énergie dans ce dossier ? Concernant la taxe de séjour, c'est la seule taxe à laquelle est assujetti ce type de location et qui n'est pas collectée comme elle devrait l'être. Il est plus facile de la collectée auprès des 18 000 hôtels qu'auprès d'1 million 200 000 logements. Sachant également que les hôtels collectent 80% de la taxe de séjour mais que cette taxe profite à 100% aux locations meublées, puisqu'elle est utilisée par les collectivités locales pour les animations ou la promotion de la destination. C'est aussi un manque à gagner important pour ces collectivités. Nous nous battons aussi pour l'équité. Mettre en place le numéro d'enregistrement est le seul moyen faire l'inventaire du parc d'hébergements. Notre message, c'est 'parle à ton maire'. Il est essentiel d'aller expliquer aux élus la réalité du marché.
OTA
Février : Echange avec les hôteliers québécois sur les actions portées par l'Umih (pour Airbnb et les OTA). Communication de l'Autorité de la concurrence qui maintient la pression sur les OTA suite la clause de revoyure
Avril : Rencontre avec les hôteliers New-Yorkais qui bataillent pour les baisses de commission
Juin : La justice donne raison à l'Umih contre Expedia
Août : L'Italie suit l'exemple de la France et met fin à la clause de parité tarifaire
Renouvellement du classement hôtelier
Où en est-on ? C'est mou. Si le marché est uniquement en ligne, l'intérêt n'est plus le même. Il y a de faux classements, d'autres repères qualificatifs, la donne varie en fonction des sites… Quand on est 3 étoiles, on paye plus de taxe foncière que si on est 1 étoile ou rien. Plusieurs facteurs qui expliquent ce manque d'enthousiasme, sachant aussi que le classement n'est pas obligatoire.
Environnement
Mars : Lancement de l'affichage environnemental pour les hôtels. L'Umih soutient ce projet avec l'Adème ; de nombreux hôtels adhérents à l'Umih ont fait partie de l'expérimentation. Ce dispositif est volontaire.
Juin : L'Umih, avec la CDCF et Perifem, déposent un recours au Conseil d'Etat contre le décret performance énergétique (décret tertiaire).
Juillet : le Conseil d'Etat suspend l'intégralité du décret après avoir suspendu le premier volet du relatif aux obligations d'amélioration de la performance énergétique des bâtiments tertiaires. Une victoire pour l'Umih.
Publié par Sylvie SOUBES