La mauvaise humeur fréquente d'un salarié qui a des réflexions désobligeantes sur le personnel, ou des mouvements d'humeur violents à l'encontre du personnel, ou encore quand il y a une incompatibilité ou des désaccords récurrents ou divergences d'opinion systématiques entre un salarié et son responsable entraînant une dégradation du travail de l'ensemble du service peut constituer une cause réelle et sérieuse justifiant un licenciement, à condition que :
1/ cette mésentente repose sur des faits objectifs, matériellement vérifiables, imputables au salarié et assez importants pour remettre en cause le bon fonctionnement de l'entreprise. Il faut des faits objectifs et néfastes pour l'entreprise, sachant qu'ils ne doivent pas être ponctuels ;
2/ cette mésentente est persistante, c'est-à-dire profonde et durable. Elle peut opposer deux salariés, ou un salarié et le chef d'entreprise, un salarié et son supérieur hiérarchique.
Rappel : le licenciement devant être la solution ultime, avant d'envisager la rupture du contrat de travail, l'employeur doit tenter de régler le problème en engageant le dialogue avec le/les salariés concernés.
Si le licenciement vous paraît indispensable, vous pouvez entamer une procédure de licenciement pour motif personnel ou proposer une rupture conventionnelle. Cette seconde option présente l'avantage pour l'employeur de ne pas avoir à motiver une lettre de licenciement. Pour le salarié, il peut avoir intérêt à accepter et en profiter pour négocier une indemnité légèrement supérieure à l'indemnité de licenciement. Accepter de verser une indemnité plus avantageuse au salarié est une façon pour l'employeur de se libérer de la lourdeur d'une procédure de licenciement tout en satisfaisant le salarié, autrement dit de gagner en tranquillité d'esprit.
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Publié par Tiphaine BEAUSSERON