Confinement total en Grande-Bretagne et au moins jusqu’à la mi-février en Angleterre, prolongation des restrictions en Allemagne… En France, la pandémie ne faiblit pas, le couvre-feu a été avancé à 18 heures dans 15 départements et le variant du virus qui se propage outre-Manche inquiète l’exécutif. Les conditions sanitaires ne sont pas favorables à la réouverture des cafés et des restaurants selon les critères fixés par le Gouvernement. La date du 20 janvier donnée en novembre par le président de la République a d’ores et déjà été balayée dans les esprits et la projection n’est pas rassurante, même si la situation sanitaire se stabilisait. Dans la visée, les vacances de février, période à haut risque si on suit la logique du Gouvernement. Moment compatible avec la réouverture des bars et des restaurants ? Rien de moins sûr.
La plupart des entreprises du secteur ont beau être sous perfusion, de multiples dégâts sociaux vont apparaître, notamment dans la transmission des savoir-faire. Que prévoit-on, par exemple, pour les apprentis en salle et cuisine qui n’ont pas trouvé d’entreprise avant le 1er novembre ? Comment un hôtel peut-il, actuellement, accueillir convenablement un stagiaire ? Des sujets désormais sur la table, au-delà des aides.
Publié par Sylvie SOUBES