Didier Gomez a apporté de la luminosité dans l'hôtel, en s'orientant vers des tonalités claires. On retrouvera ainsi dans le lobby un mur en béton brut, associé à un sol en marbre lisse et clair, qui reflète la lumière de la verrière. Des tableaux représentants des portraits de femme ont été installés dans le lobby, et dans les chambres. Les matériaux et les meubles ont été choisis dans un style contemporain. Dans les chambres, le bois clair et le beige dominent. On retrouvera pour certaines chambres du rez-de-chaussée une fresque urbaine, signée Iza Zaro.
Un hôtel ancré dans son quartier
Trois mots
caractérisent les hôtels Renaissance : le local, l'intriguant, et l'indépendance.
Local, pour l'intégration dans un quartier. L'architecte a réussi à intégrer, par des éléments de décoration, des signes distinctifs rappelant le quartier. On retrouvera ainsi des encadrements de portes similaires à ceux de la place Vendôme. Les appliques en couleur or rappellent également la joaillerie, un élément phare de cette place mythique à Paris.
Au-delà de la décoration, l'hôtel a une réelle vocation à s'intégrer dans son quartier. "Nous souhaitons faire rentrer le voisinage
dans l'hôtel. Pour cela, nous créons notamment des événements - gratuits -, qui
ont lieu tous les jeudis, pour accueillir un créateur du quartier par exemple,
faire découvrir et déguster une maison de champagne", explique Pierre-Henri Perrin, le directeur
général de l'hôtel. Intriguant : "les clients doivent regarder et regarder encore", confie le directeur.
L'architecte d'intérieur a par exemple accroché au dessus de chaque lit, au plafond, une
toile avec une femme représentée. On peut la voir de son lit mais également en
face, grâce à un miroir. Et enfin indépendant, car aucun Renaissance ne se
ressemble, ils ont tous leur propre identité.
L'hôtel dispose d'un spa avec une piscine de 17 m², qui a échappé aux travaux de rénovation en raison de son très bon état, tout comme les salles de bains.
Publié par Romy CARRERE
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