du 7 juin 2007 |
ÉQUIPEMENTS & SERVICES |
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Le groupe ECF s'engage
ECF, son réseau et ses filiales (Chomette
Favor, Ecotel, Restofair, la Corpo, etc.) se sont engagés depuis plus de 2
ans dans une démarche de développement durable, initiée par Damien
de La Roche, directeur qualité et développement durable du groupe.
Pour commencer, l'entreprise a adhéré en 2004 à la charte 'Global
Compact' des Nations Unies. Résultat : en 2006, plus de 50 % des fournisseurs
d'ECF sont signataires de la charte Éthique du groupe qui impose, entre autres, de respecter l'environnement en s'assurant de ne pas rejeter dans la nature
des produits et substances dangereux. Bilan 2006 : 4 000 produits verts
ont été vendus. L'entreprise a référencé 17 produits 'écolos',
dont une gamme de produits d'entretien (LHP Vert) écolabellisée, une
gamme de produits jetables biodégradables et compostables, et une gamme de
produits électriques favorisant les économies d'énergie. Par ailleurs,
l'entreprise joue également le jeu en interne où elle a réalisé,
par exemple, 3 360 E d'économies
sur l'eau et l'électricité grâce à une campagne de sensibilisation
interne, somme qui sera reversée à la Fondation Nicolas Hulot. En 2007,
lors de la journée dédiée au développement durable qui est organisée
chaque année avec l'ensemble du personnel, les fournisseurs et les clients,
chaque direction du groupe a défini et partagé les défis qu'elles
sont prêtes à réaliser tout au long de l'année. Globalement,
ces défis sont constitués d'actions concrètes, de concours et d'objectifs
quantifiables pour la réalisation d'économies d'énergie, le recyclage,
le bien-être social ou encore l'éthique.
Rendez-vous en 2008 pour
connaître le résultat de ces actions. Lire aussi le guide À
l'hôtel durable ou Au restaurant durable (15 000 exemplaires distribués)
sur www.ecf.fr rubrique 'Nos engagements'.
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Complément d'article 3032p45
Lumière, des économies grâce aux LED
|
On peut largement améliorer la consommation
d’électricité en ayant recours aux LED ou diodes électroluminescentes, qui
offrent 10 000 à 50 000 heures de fonctionnement contre 1 000 heures pour une
lampe à incandescence. Les LED ne peuvent pas tout résoudre, car l’intensité
lumineuse est encore faible. Néanmoins, pour ‘baliser’ un couloir, un escalier,
éclairer un placard, les diodes sont une solution très intéressante d’autant
qu’elles peuvent également être disponibles en couleurs et apporter une touche
décorative à un lieu de passage. Osram Opto Semiconductors GmbH a annoncé en
février dernier avoir réalisé une LED qui émet un flux de plus de 1 000 lumens,
soit un peu plus qu’une ampoule à halogène de 50 W. Cette annonce n’est pas
anodine car elle place les LED en concurrence directe avec les sources
classiques d’éclairage. Cette nouvelle LED devrait être mise en production d’ici
à 2 mois, et la commercialisation est prévue à l’automne (source :
www.led-fr.net ).
Ainsi la société Sarlam a imaginé une gamme d’encastré de sol (Kalankosol) à
placer en extérieur, mais aussi en intérieur, pour agrémenter et sécuriser les
espaces. En 85 mm, la source lumineuse provient de LED blanches, bleues ou
rouges, au choix. Les matériaux qui composent Kalankosol autorisent sa pose dans
les ERP. La température de surface est également très faible pour ce modèle.
Nouveau en 2007, Sarlam vient également de lancer le Kalank Mini Led, au design
moderne et coloré (5 coloris), qui permet, avec 58 mm de diamètre, toutes les
audaces architecturales (à encastrer au mur ou au plafond). Le Kalank Mini Led
se pose comme un interrupteur.
L’éclairage de sécurité est également à surveiller car l’air de rien, un hôtel
de taille moyenne en abrite un grand nombre. À la fin de l’année, ces
consommations, a priori anodines, comptent aussi dans la facture. Cooper Menvier
SAS, spécialiste en éclairage de sécurité, a développé une gamme de bloc
autonome sous la marque Luminox, baptisée Planète. Cette gamme allie technologie
de pointe et protection de l’environnement. En effet, l’utilisation de LED dans
un bloc autonome permet de diviser par 10 la consommation d’énergie tout en
multipliant au moins par le même coefficient leur durée de vie. Deux LED haute
luminosité constituent la lampe de veille, et un tube fluorescent à cathode
froide (CCFL) est utilisé comme lampe de secours. En plus, Luminox propose une
garantie de 4 ans et assume ensuite la reprise gratuite pour recyclage des
produits en fin de vie.
Sanitaires : en finir avec le papier
En Europe, près de 120 000 000 rouleaux de papier sont fabriqués chaque jour ! Pas étonnant que ça génère ensuite des tonnes de déchets… C’est pourquoi, au niveau des sanitaires d’un établissement, on peut réfléchir à de nouvelles solutions qui peuvent faciliter, par ailleurs, le travail en interne. Après la pause d’un séminaire par exemple, on sait qu’il est préférable d’envoyer quelqu’un nettoyer les toilettes ! Généralement, les corbeilles regorgent de papier… Mitsubishi Electric a imaginé le ‘Jet Towel’ qui sèche les mains en moins de 6 secondes, sans air chaud ni tissu ni papier et dans des conditions d’hygiène idéales. Pas besoin de les frotter, c’est la très grande vitesse du moteur qui produit un jet d’air à plus de 300 km/h (vitesse d’air à la sortie des buses) qui explique cette performance. Idem côté W.-C. avec les nouveaux modèles venus du Japon. Aqualet 900 ou 1000 par exemple qui, outre son siège chauffant, lave, rince, sèche, offre à l’utilisateur la possibilité de programmer son scénario ‘hygiène intime’ avec choix pour la température de l’eau et positions pour la douchette. Et si l’on supprime définitivement les rouleaux de PQ, côté consommation d’eau et d’énergie, il est peut-être préférable de conserver un bon vieux W.-C. traditionnel dans lequel on aura placé une Éco-plaquette de chez Enviro Développement qui génère 40 % d’économie d’eau sur la base d’un réservoir de 9 litres, et surtout sans altérer le fonctionnement du W.-C.
Le savez-vous ? Les déchets de l’ensemble de la restauration française représentent 10 % de la production des déchets ménagers, soit 2,5 millions de tonnes par an. La restauration produit en moyenne par repas : • 330 g d’eaux grasses • 520 g d’emballages • 30 ml d’huile alimentaire usagée (Source : Ademe) |
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