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Remise du rapport relatif
à la politique de sécurité sanitaire des aliments
Suite à la remise du rapport sur la sécurité sanitaire des aliments, dont les principales préconisations portent
sur la vigilance à apporter aux produits d’origine animale et végétale et la mutualisation des moyens à l’échelle
européenne, les trois ministres chargés de ce dossier ont arrêté un plan d’action pour renforcer la veille sanitaire,
les moyens consacrés aux contrôles ainsi que la transparence de ceux-ci.
Retrouvez les préconisations des ministres
:
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L’UMIH ET LE GNC
PERPLEXES
L’Umih et le GNC refusent de crier victoire après l’engagement de Booking.com.
Les deux organisations se disent même surprises des interprétations positives
relevées, ne s’agissant à leurs yeux que de
“propositions”
.
“En saisissant l’Autorité de la concurrence, nous avons mis dos au mur les plateformes
de réservation qui ont été contraintes de faire des propositions. Pour autant, nous
devons prendre le temps de les analyser sous les angles juridique, économique
et commercial afin de nous assurer qu’elles répondent à la mise en place d’un
cadre contractuel rénové permettant de rétablir les conditions d’une relation
basée sur la confiance entre hôtels et plateformes de réservation dans l’intérêt du
consommateur. Les propositions présentées par l’Autorité de la concurrence et
Booking.com ne doivent pas être pires que la situation actuelle pour les hôteliers qui
ont initié la saisine”,
assure
Roland Héguy
, président confédéral de l’Umih. Dans leur
communiqué commun, l’Umih et le GNC rappellent que
“la législation actuellement
applicable est insuffisante pour permettre aux hôteliers de conserver la maîtrise de
leur politique commerciale et tarifaire afin de répondre et de s’adapter au mieux aux
besoins et demandes des clients. Les centrales de réservation en ligne ont ainsi pu
s’engouffrer dans cette brèche juridique en imposant aux hôteliers des conditions de
distribution abusives et anticoncurrentielles”.
La profession souhaite la mise enœuvre
d’un contrat de mandat entre les hôtels et les sites.
rière
sur la parité tarifaire
nymat
les autres plateformes, [gage] d’une baisse
future du montant des commissions.”
En France, à la demande des organisations
professionnelles, le Gouvernement a
également engagé, le 27 mai dernier, une
procédure devant le tribunal de commerce
de Paris. Si l’hôtelier ne peut toujours pas
vendre ses chambres moins cher que sur
Booking.com, il se peut que la situation
évolue prochainement.
L’Autorité de la concurrence a en effet lancé
une consultation auprès des acteurs du
secteur afin de déterminer si l’engagement
de Booking est suffisant pour remédier aux
préoccupations de concurrence qu’elle a
identifiées.
Retrouvez les modalités pour participer à la consultation
sur Booking sur le site de l’Autorité de la concurrence :
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une attaque contre la liberté
d’expression, puisque cela
n’empêche pas les internautes de
s’exprimer, mais évidemment
dans les limites de la loi”,
et
surtout
“à visage découvert”,
précise le chef :
“C’est une façon
de mettre les internautes et les
sites qui publient leurs avis
devant leurs responsabilités.”
FRANCIS MATÉO
Hervé Montoyo
:
“Ce n’est pas une attaque
contre la liberté d’expression, puisque cela
n’empêche pas les internautes de s’exprimer.”
VOS COMMENTAIRES SUR
Marie
: Eh bien, voilà une bonne nouvelle, et sans doute une
belle perspective pour 2015 ! À condition bien entendu de
ne pas continuer à se résigner. Si on veut, on peut arriver à
faire plier Booking.com (et les autres OTA aussi). Même si la guerre n’est
pas gagnée, cette victoire n’est pas négligeable.
Philca
: Excellente nouvelle effectivement. Mais l’utilisation par Booking
de nos marques commerciales sur Google n’est-il pas un problème aussi
important ?
Robin
: Vous avez raison Philca, votre inquiétude est de loin la plus
justifiée, puisqu’il s’agit ni plus ni moins de vol de clients !
Marie
: Bien sûr, beaucoup de problèmes restent à résoudre. Mais, faire
reculer Booking.com, quoi qu’on en dise, prend une grande signification :
on peut (encore) faire quelque chose pour limiter les dégâts des OTA.
HCRF
: Si je comprends bien, les hôteliers vont pouvoir recommencer
à mettre des prix différents sur chacun de leurs partenaires de vente en
ligne. Ce sont nos amis les comparateurs qui vont se régaler ! Par contre,
Booking et les autres (pour l’instant) conservent le droit d’imposer la
parité tarifaire à l’hôtelier... Elle est où la grande avancée ? Ce qui est
primordial, si l’on veut s’en sortir, c’est bien évidemment que cette
clause disparaisse, et on pourra ainsi offrir des offres mieux-disantes à
tous les internautes qui feront l’effort de venir sur notre site officiel, sans
passer par des conditions de vente restrictives ou autres astuces. Il reste
donc encore du chemin.
Longo
: Rien de nouveau en revanche sur la commission
fixée sur le TTC. Commission +TVA= chiffre d’affaires en
baisse.
U
ne réglementation européenne a
rendu obligatoire l’information des
consommateurs sur la présence
d’allergènes dans les plats. L’obligation
est officiellement entrée en vigueur le
13 décembre 2014, mais en l’absence de
publication du décret d’application en
précisant les modalités en France, il est
inapplicable en l’état. Les pays membres
de l’Union européenne ont en effet la
possibilité de définir les modalités sur la
façon dont doit être diffusée l’information
au consommateur, par exemple
oralement et sur demande, à condition
qu’il soit indiqué à l’écrit - et de façon
visible - que l’information est disponible
sur demande. S’il n’y a pas d’obligation de
mentionner les allergènes devant chaque
plat, le principe devra en revanche être
rappelé sur la carte.
La mansuétude sera la règle
Lors du congrès du Synhorcat, les 5
et 6 novembre derniers,
Jean-Louis
Gérard
, sous-directeur de la Direction
générale de la concurrence, de la
consommation et de la répression des
fraudes (DGCCRF), avait précisé que
la réglementation ne serait applicable
qu’à compter de la publication du
décret. Il avait également souligné que
les services de contrôle feraient preuve
de mansuétude durant la période
de mise en place du décret. Lors du
congrès de l’Umih à Nancy (54), le
5 décembre dernier,
Carole Delga
,
secrétaire d’État chargée du Commerce,
de l’Artisanat, de la Consommation et
de l’Économie sociale et solidaire, a
confirmé quant à elle que
“le dispositif
sera simple ; il n’est nullement question
que les allergènes soient mentionnés sur
chaque carte ou chaque ardoise”.
PASCALE CARBILLET
Le décret d’application sur les allergènes
n’est toujours pas publié
Les professionnels bénéficient d’un sursis pour mettre en place cette obligation, tant que le texte
n’est pas paru au
Journal officiel
.
Les œufs, le lait et les arachides font partie des aliments
allergènes.
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