"La filière hôtellerie-restauration
se porte bien et représente désormais une part essentielle de l'effectif. Elle
insuffle également une véritable dynamique qui profite à tout l'établissement."
C'est le constat que dresse Maryline Debuf, proviseur du lycée Renée
Cassin de Tulle (Corrèze), qui a pris ses fonctions au mois de septembre
dernier. La section accueille 120 élèves répartis sur des classes de bac pro
restauration (option commercialisation et services et option cuisine) ainsi que
deux CAP (cuisine et restaurant).
Ce début d'année scolaire a
également l'occasion pour l'établissement d'accueillir une délégation venue du
lycée de Nuremberg dans le cadre d'un jumelage qui existe depuis quatorze ans. Ce programme d'échange s'inscrit
complètement dans une volonté d'ouverture à l'international que porte l'établissement
depuis quelques années. "Cela fait maintenant deux ans que nous avons initié
des programmes Erasmus + qui favorisent les échanges à l'échelle européenne. Le
souhait de l'équipe était de travailler avec l'Espagne, notamment avec la ville
et la région de Valence", précise Laurent Bigourie, le chef des
travaux.
Les vertus d'Erasmus +
Cette année, douze élèves
devraient réaliser un stage dans l'un des restaurants de la région valencienne
sélectionnés par l'équipe. "Le projet monte en puissance. Les élèves qui
partent sont du niveau première et, l'année suivante, leur retour d'expérience
suscite de l'envie de partir chez leurs camarades qui hésiteraient encore à
franchir le pas", insiste Laurent Bigourie qui, après l'Espagne, souhaite
développer des partenariats avec des pays anglo-saxons.
Si Erasmus + a vocation à
faire découvrir de nouvelles pratiques professionnelles et de nouveaux
terroirs, le caractère global du projet permet aussi au jeune de partir à la
rencontre d'un pays et d'une culture tout en progressant sur le plan
linguistique. "Il est important pour nos jeunes, issus de régions rurales et
parfois de milieux modestes, de partir à l'étranger afin de combattre une sorte
de complexe et de frilosité en eux qui les freinent à saisir de véritables
opportunités professionnelles qui se présenteraient à eux", confirme un
chef d'établissement persuadé des mérites de ces projets internationaux.
Publié par Fabrice VARIERAS