Au total, le groupe compte 6 000 investisseurs, aujourd'hui fédérés autour de deux structures : l'Association de défense des investisseurs de Maranatha (Adefima) et le Collectif de défense des investisseurs Maranatha (Coddima). Les fonds de ces particuliers étaient destinés à acquérir les établissements hôteliers. Mais au lendemain des attentats de 2015 et 2016, l'entreprise a rencontré ses premières difficultés : la baisse de fréquentation et le nombre croissant de demandes de rachat des parts se conjuguent, entraînant des tensions sur les liquidités du groupe.
Le p.-d.g., Olivier Carvin, y voit un trou d'air et continue de chercher de nouveaux partenariats. Certains investisseurs, eux, n'hésitent pas à le comparer à un Bernard Madoff français. Dans un courrier du 3 août 2017, l'Autorité des marchés financiers avait d'ailleurs demandé la vigilance des conseils en investissements financiers lors de la commercialisation des titres de la société Maranatha.
Publié par Violaine BRISSART