Nicolas Soleil, président de la Fédération départementale de l'industrie hôtelière des Landes (FDIH 40), 630 adhérents, est monté au créneau lors d'une assemblée générale fleuve. "Contre le commerce illégal, on va mener le combat, assène-t-il. Nous demandons aux adhérents de nous faire remonter systématiquement les opérations déloyales. Quand je vois que, dans un village de 800 habitants, on compte 70 associations qui ont chacune le droit d'organiser jusqu'à cinq jours de manifestation dans l'année, on se doit d'être vigilant, de veiller au respect des normes d'hygiène et du permis d'exploitation dans le cas de buvettes temporaires." Durant quatre heures, une dizaine d'intervenants se sont succédé. Jérôme Guillard, de l'Umihra, a rappelé les aides de la Région apportées aux hôteliers. "Ce ne sont pas des prêts mais bien des subventions, jusqu'à 80 % pour l'aide au conseil plafonnée à 4 740 € HT, et de 15 % au titre de l'aide à la modernisation", a t-il indiqué tout en regrettant "la sous-utilisation du dispositif pourtant ouvert à l'ensemble du territoire, y compris dans les villes, excepté Bordeaux".
70 % des chambres sont classées
L'intervention commune de la préfecture, du service départemental d'incendie et de secours (SDIS) des Landes et de la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) sur l'accessibilité a fait monter la pression ; les hôteliers ont pointé les incohérences dans l'application d'ici à 2015 des nouvelles normes. Concernant le nouveau classement hôtelier, le département fait figure de bon élève, avec 70 % de chambres classées. Clôturant l'après-midi, Hubert Jan, président national de la branche restaurateur de l'Umih, a insisté sur "la restauration qui se transforme et l'intérêt du titre de Maître restaurateur. Un titre détenu par seulement onze tables dans les Landes. "Beaucoup de professionnels peuvent y prétendre mais ont été déçus par d'autres labels, d'où les réticences. Nous avons un gros travail à faire", a reconnu Nicolas Soleil.
Publié par Brigitte DUCASSE