En avril prochain, les Maîtres Cuisiniers de France ouvriront les inscriptions pour la 69e édition du concours du meilleur apprenti cuisinier de France. “Notre objectif est de transmettre le savoir par l’apprentissage et de mettre en avant les valeurs des Maîtres Cuisiniers de France : la recherche de l’excellence, la perfection du geste et le dépassement de soi”, explique le président de l’association, Christian Têtedoie. Autant de valeurs qui, aujourd’hui, ne sont pas si faciles à défendre. “Le goût du travail n’est pas forcément très populaire actuellement… Mais j’espère que l’être humain réalisera que le travail n’est pas un gros mot et qu’il peut permettre de s’élever. C’est par l’effort qu’e lon devient un grand chef. Heureusement, il y a toujours des jeunes extrêmement motivés, des compétiteurs nés”, poursuit-il.
Transmettre et s’adapter
Depuis quelques années, le concours a évolué pour s’adapter aux jeunes générations. Les candidats doivent désormais réaliser un thème signé par “un parrain vivant” (Michel Roth, Georges Blanc ou encore Marc Haeberlin). “Les jeunes avaient du mal à interpréter de grands classiques de la cuisine française. Ces recettes plus créatives les intéressent plus”, observe Christian Têtedoie.
Forger des vocations
En parallèle, les chefs de l’association organisent des ateliers pour les enfants de 8 à 14 ans afin de susciter des vocations, accueillent des apprentis dans leurs établissements, et s’investissent au niveau de la formation. “87 chefs ont répondu à l’appel pour donner des cours magistraux dans le premier CFA de la gastronomie que j’ai créé à Lyon en septembre dernier, note Christian Têtedoie. Cette formation donne notamment les clés pour la restauration de demain, en abordant des sujets comme le retraitement des déchets ou le sourcing. Cela répond aux attentes des jeunes, qui veulent donner du sens à leur engagement.”
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Publié par Violaine BRISSART