Akto est désormais l’opérateur de compétences des services à forte intensité de main d’œuvre et il est « fondé sur la valeur ajoutée humaine et relationnel » des 32 branches professionnelles qu’il représente. Cette nouvelle identité, tirée du latin facto (faire souvent) et acto (accompli), a été dévoilée la semaine dernière. « En additionnant nos compétences et nos expertises, nous réunissons tous les atouts pour agir efficacement en faveur de l’insertion dans l’emploi, de l’évolution professionnelle et du développement des compétences par la qualification » a indiqué Hervé Bécam, président d’Akto, qui reconnaît que la construction de la structure a été compliquée mais que sa complexité a été propice à un « travail de fond ». Le Fafih, le FAF.TT, la Propreté, Intergros ou encore une partie d’Opcalia s’effacent pour devenir une seule et même entité (1020 collaborateurs répartis sur l’ensemble des territoires français). Valérie Sort, qui avait été nommée directrice opérationnelle, prend la direction générale d’Akto. Pour Jamil Aït-Idir, vice-président d’Akto, la mobilisation collective et volontariste des acteurs est réelle et va conduire à démultiplier l’impact des actions mises en place, avec des « solutions partagées » et une « offre de services puissante » qui vont bénéficier aux entreprises et aux salariés mais aussi aux jeunes et aux publics éloignés de l’emploi. « L’ambition d’Akto, ajoute ses dirigeants, est de répondre aux enjeux soulevés par les caractéristiques de nos secteurs professionnels : l’attractivité des emplois la permittence de l’activité, le niveau de qualification faible à l’entrée dans l’emploi ou encore la transformation permanente des entreprises. » Akto représente 250 000 entreprises, dont les CHR, 4 millions de salariés et 1 milliard de fonds gérés à 2020.
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Publié par Sylvie SOUBES
