Après presque deux ans de mobilisation, dont huit mois de grève, les vingt femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles à Paris (XVIIe) ont signé, le 25 mai, un accord leur garantissant de meilleures conditions de travail.
Elles obtiennent une revalorisation salariale de 250 à 500 € par mois pour chacune, une prime de panier-repas de 7,30 € par jour, un changement de statut et donc une augmentation des qualifications, la réduction de la cadence avec une demi-chambre de moins à nettoyer par heure (trois chambres par heure au lieu de trois et demie), le passage de sept personnes à temps complet, la réintégration de deux CDD, la fourniture des vêtements ainsi que la prise en compte du temps d’habillage dans le temps de travail.
Cet accord a été signé après de longues et difficiles négociations entre la CGT des hôtels de prestige et économiques (CGT-HPE ) qui soutient leur mobilisation depuis le départ, AccordInvest, filiale du groupe Accor, et STN, le sous-traitant d’Accor qui emploie ces femmes de chambre. Elles n’ont toutefois pas obtenu leur internalisation dans les effectifs de l’Ibis Batignolles, en raison d’un plan de licenciement actuellement en cours dans l'établissement.