Bilan annuel de l'industrie hôtelière française de KPMG

Le cabinet de conseil s'appuie sur l'analyse des ratios d'exploitation et de gestion d'un panel de 2 700 hôtels représentant un parc hôtelier de 224 130 chambres, soit près de 37,5 % du parc hôtelier homologué français.

KPMG constate une hausse de 0.9 à 3 points de son TO (Taux d'occupation) en particulier sur les segments moyens et hauts de gamme. L'hôtellerie de luxe parisienne, de par sa clientèle affaires et loisirs, est en progression comparé en 2007. En province, le TO augmente notamment pour l'hôtellerie super-économique qui après trois ans de stagnation augmente de 0.9 point. L'hôtellerie sous enseigne note un TO moyen cumulé de 65.2% au premier semestre 2012, contre 1.2 point en août 2011. Cependant les 4* et 2 *nouvelles normes diminuent de 1.2 et 0.6% contre les hôtels 1 et 2* qui augmente de 1 à 2%.
Ces résultats s'expliquent par le retour des pays émergeants, d'une clientèle étrangère à fort pouvoir d'achat et les touristes qui privilégient l'Europe, soit une destination sûre et bon marché.

Quant au RevPar (Revenu par chambre disponible), il enregistre une progression de +24% et +21% par rapport à 2010 suite au nouveau positionnement.
Les collectivités territoriales se réapproprient le marché et jouent désormais un rôle croissant dans l'économie touristique en investissant directement dans l'hébergement marchand.
Le secteur des résidences poursuit son évolution et détient un CA hébergement de 2.9 milliards d'euros en 2011 soit une hausse de 7.4% en 2010.
Les villages vacances issus du tourisme social et associatif évoluent et rénovent leur parc hôtelier tandis que les grands opérateurs de type Club Med et Balambra diversifient leur clientèle et visent le haut de gamme.