Seul aux manettes, Christophe Tagliante s'agite aux fourneaux dès 6 heures du matin. Tout est préparé sur place - hormis quelques gourmandises, le pain et les boissons -, à partir de produits bio, locaux et de saison.
À 8 h 30, alors que la cloche sonne, l'enseigne ouvre ses portes. "Jusqu'à 9 heures, le café bio est proposé à 1 €. À l'heure de la récréation, de 10h à 10 h 30, le goûter est à 2 €. Et pour ceux qui rêveraient d'un petit déjeuner plus copieux, il existe aussi des formules à 4 €", détaille le maître des lieux.
Non à la franchise
À midi, les sandwichs se font français, latins, allemands ou norvégiens. Reste à sélectionner son pain : baguette, bagel ou pain de mie toasté. Les salades sont elles aussi personnalisables : il suffit de choisir une base (riz, boulgour, lentilles, roquette…) et d'y ajouter ses ingrédients de prédilection (chou kale, thon, fromage…). Les recettes de soupes et de tartes salées, quant à elles, sont renouvelées tous les jours, avec des formules autour de 9 €.
On se donne aussi rendez-vous chez Diego pour déguster un goûter dans l'après-midi ou un brunch le dimanche (sur place ou à domicile). C'est d'ailleurs avec la livraison de brunch à domicile que Christophe Tagliante a démarré en 2013. "Frustré de ne pas recevoir de clients", il élargit son activité et ouvre Chez Diego en mai 2014. "Je pensais que la clientèle suivrait. Cela n'a pas été le cas... Peut-être parce que je n'ai pas assez communiqué ?", s'interroge-t-il. Depuis novembre, cependant, son enseigne fonctionne bien, attirant principalement des femmes actives. Pas question pour autant de dupliquer le concept : "La franchise, c'est encore un autre métier", juge-t-il.
Publié par Violaine BRISSART