En point d'orgue à l'édition 2013 du congrès de l'Anephot, du 27 au 29 novembre au lycée Pierre-Marie Théas de Montauban (82), l'ouverture à l'international était l'un des plus grands sujets abordés. "L'ouverture sur l'Europe et le monde, gage d'excellence, doit être une priorité. En effet, la maîtrise de plusieurs langues, mais aussi la rencontre de plusieurs cultures et sociétés sont devenues indispensables pour accentuer l'insertion des jeunes dans la vie active", a affirmé Joseph Le Gal, président de l'Anephot depuis 2007, et réélu pour un mandat d'un an. "La recherche d'emplois se fait aussi en dehors de nos frontières. Beaucoup de perspectives de carrière peuvent s'offrir à eux."
Un nouveau progamme 'Erasmus +'
Pour la première fois, les congressistes ont, par petits groupes, procédé à des échanges de pratique qui ont permis de dégager des pistes de travail. Dans le viseur : les stages à l'étranger (85 % des membres de l'Anephot en proposent). Si quelques freins ont été relevés (le coût des échanges, la difficulté de trouver des logements), il faut néanmoins retenir les apports de ces stages à l'étranger : une plus-value pour l'établissement qui les propose, le développement de l'autonomie du jeune ou encore son évolution linguistique. "Il faut aller au-delà des craintes légitimes. Il ne faut pas hésiter à s'informer sur le sujet en amont et à envoyer les enseignants en formation", a conclu Jacky Ribeyre, directeur du lycée Sacré-Coeur à Saint-Chély d'Apcher (48).
Dans la foulée, il fallait bien sûr parler de la grande révolution des programmes européens. Officiel depuis peu, il existera à partir du 1er janvier 2014 un seul et unique programme nommé Erasmus + (contre quinze actuellement). Ce dernier, inscrit dans la stratégie 'Europe 2020', devrait être doté de "14,5 milliards d'euros pour sept ans, soit 40 % de plus que les programmes actuels", détaille Bruno Sermet, lycée Jehanne de France à Lyon, impliqué dans le dossier. Les deux points majeurs d'Erasmus + : la mobilité et l'échange de bonnes pratiques. 34 pays (dont les 28 de l'Union Européenne) y auront accès. Oubliée la pénible tâche des dossiers administratifs, il y aura une seule plateforme internet pour s'informer et s'inscrire, accessible aux jeunes et à leurs professeurs (www.erasmusplus.fr).
Publié par Hélène BINET