Tout d'abord, un restaurateur doit être parrainé par trois membres pour y prétendre. Cette cooptation est un des piliers de notre association. L'autre condition nécessaire, mais pas suffisante, est d'avoir au minimum deux étoiles Michelin (ou un niveau équivalent dans un guide de référence dans les zones non couvertes par le Guide Rouge). La demande est ensuite examinée par le conseil d'administration de l'association, composé de membres. Une entrée dans le guide ne signifie pas simplement l'excellent niveau de la cuisine - nous ne sommes pas un guide gastronomique - mais que l'expérience est exceptionnelle. Il y a une différence entre une bonne table et une Grande Table !
Pourquoi devenir une Grande Table du Monde ?
Car c'est une immense fierté d'y appartenir. C'est la reconnaissance des pairs. D'ailleurs, le nombre de restaurants qui postulent ne cesse d'augmenter chaque année, c'est un bon indicateur du rayonnement de l'association. Les Grandes Tables du Monde sont un peu le Who's who de la gastronomie internationale. En faire parti permet également d'échanger avec d'autres professionnels - chefs, sommeliers, maîtres d'hôtels - de très haut niveau et d'affiner ses compétences.
Quels sont les axes des Grandes Tables pour le futur ?
L'association a vocation à davantage rayonner à l'international. La richesse des Grandes Tables est immense au-delà de nos frontières. Et si l'on considère que cinq nouvelles tables s'ajoutent par an environ, nous compterons entre 200 et 250 membres dans dix ans. Cela signifie que la part des restaurants internationaux va augmenter. Et si nous allons mettre en lumière de nouveaux territoires gastronomiques, nous le ferons sans perdre ce côté "bande d'amis" qui nous est cher.