Or ces chiffres comptabilisent le nombre de touristes étrangers, qu'ils passent leurs vacances chez nous ou qu'ils ne fassent que traverser notre territoire pour gagner l'Espagne ou l'Italie. Évidemment, ces passages furtifs ne risquent pas de faire grimper le chiffre d'affaires des professionnels. Pour les recettes touristiques, nous n'obtenons que la médaille en chocolat : la quatrième position, derrière les États-Unis, la Chine et l'Espagne.
Aussi, le premier conseil interministériel du tourisme qui s'est déroulé le 26 juillet a posé un objectif clair : 50 milliards d'euros de recettes touristiques internationales à l'horizon 2020 (pour 100 millions de touristes étrangers) contre 40 milliards en 2016. Une politique de grands projets au niveau national devrait être mise en place. Reste à les identifier région par région. Les professionnels participent à la réflexion qui prend aussi en compte ce qui pourrait être amélioré en matière d'emploi, de formation, d'accueil, de transports… Une réflexion commune dont on espère des résultats probants. En comptant peut-être aussi sur l'impact des Jeux olympiques à Paris en 2024, qui devraient servir de moteur pour améliorer notre attractivité avant et après l'événement. Car mis à part les passionnés de sports, les touristes ne vont-ils pas éviter les sites accueillant les épreuves ?"
Publié par Nadine LEMOINE