Au premier des rangs des impératifs pour l'hôtelier, le nouveau classement officiel qui entre en vigueur le 23 juillet prochain. Après cette date, les retardataires n'auront d'autre choix que de retirer leur panneau d'homologation, et de s'en remettre…aux aléas des sites de commentaires en ligne, aux réputations plus ou moins douteuses exprimées ici et là, bref à une dangereuse anarchie.
Comme vous pourrez le lire en page 30, il n'est que temps de déposer un dossier de classement nouvelle version afin de bénéficier le plus tôt possible (pour les retardataires, ce sera dur pour cet été !) des garanties officielles et pouvoir affirmer l'identité de son établissement sur des critères reconnus par les professionnels du tourisme comme par les clients.
Cet impératif s'impose à tout hôtelier compétent soucieux de maintenir la position de son établissement sur un marché de plus en plus concurrentiel. Adhérer au classement officiel, c'est avoir investi dans d'indispensables améliorations pour entrer dans une nouvelle modernité. Chacun sait que la clientèle est de plus en plus exigeante sur le confort, la décoration comme sur les offres de nouvelles technologies de communication.
Mais le professionnel sait aussi combien l'absence de maîtrise de sa communication peut être coûteuse en termes d'image et de réputation. Laisser la notoriété de son hôtel ou de son restaurant aux sites de commentaires dont le succès est fondé essentiellement sur le dénigrement relève d'une coupable et dangereuse illusion.
Certes, comme nous vous l'indiquons en pages 2 et 3 de ce numéro, vous pouvez toujours faire valoir votre 'droit à l'oubli', mais comme vous le constaterez, combattre une mauvaise réputation numérique, c'est très compliqué.
Publié par L. H.