À l'Auberge de la treille, puis chez Hiély-Lucullus, il a eu le temps de prendre la température de la ville et finalement de se lancer, avec un associé, dans la création de son propre restaurant, Basilic citron. Une adresse gastronomique qu'il a animée pendant neuf ans. "Ce qui veut dire dix festivals et une ouverture midi et soir. Je commençais à fatiguer et comme il n'y avait plus vraiment de challenge, j'ai conclu la vente en juin 2013."
Esprit tapas améliorées
Des vacances, du consulting et des missions ponctuelles à l'Imperator à Nîmes ont rythmé les mois suivants. "Je savais qu'un étal était libre aux halles de Nîmes, j'ai donc postulé pour sa reprise et mon dossier a été accepté. J'ai investi 100 000 € pour aménager un grand comptoir qui offre 28 places assises et installer ma cuisine entièrement ouverte. Le matin, je fais mes achats chez les voisins, puis je sers des petit-déjeuners classiques ou à la fourchette. À midi, je propose quelques entrées et plats entre 5 et 10 €. C'est un peu l'esprit tapas mais avec une petite touche gastro."
Quant au nom de son établissement, La Pie qui couette, il s'agit d'un hommage à son grand-père. "Dans la Sarthe, La Pie qui couette était un lieu-dit où l'on se retrouvait pour partager un moment de fête et de convivialité. Exactement l'esprit que je veux créer ici."
Publié par Jean BERNARD