Le lodge est un balcon au dessus de la rivière Sunday, avec vue époustouflante sur la savane et le bush depuis les divers espaces détentes : le bar, la belle terrasse, le patio, la piscine à débordement… "Et la touche française", ajoute Ludovic Caron.
Un quart de visiteurs Français
Car l'identité française est un avantage, selon le patron de l'Esiweni Safari Lodge : "C'est un atout d'être Français, et c'est une façon de se différencier favorablement par rapport aux autres hôtels de ce genre dans la région". Comment ? "À travers notamment la façon de servir les repas, d'accueillir les clients, à certains détails de mise en scène, répond l'hôtelier. À Esiweni, vous mangez avec des couverts en argent, c'est un détail, mais cela fait partie du rêve… De même, la cuisine n'est pas spécifiquement française mais on y met la 'patte' avec, entre autres spécialités, un tartare de zèbre qui allie de manière très originale la tradition gastronomique française avec les spécificités du bush africain." pour marquer son originalité, Ludovic Caron s'appuie sur le savoir-faire du très prometteur chef Brett Hardy, qui viendra cet été se perfectionner à Paris auprès de Michel Rostang.
De fait, la clientèle française représente près de 25 % des visiteurs de l'Esiweni Safari Lodge, où Ludovic Caron place avant toute chose le goût de la rencontre dans cette première aventure hôtelière sélective. C'est pour cette raison que ce luxueux lodge africain n'accueille jamais plus de dix personnes à la fois. "Tout est fait pour sentir une expérience vraiment exclusive, que ce soit au contact des animaux sauvages, lors d'un repas gastronomique autour de la grande table de la salle à manger, ou pour un cocktail improvisé à la lumière des lanternes au milieu de la savane."
Publié par Francis MATÉO