Formation continue : elles témoignent

Respectivement employeur en Loire-Atlantique (44) et salariée dans le Maine-et-Loire (49), Marie-Pierre Lebatteux et Noémie Hamon racontent ce que la formation continue a changé dans leur vie professionnelle.

Publié le 11 septembre 2013 à 16:29

Marie-Pierre Lebatteux : "L'indispensable remise en cause"

Pour Marie-Pierre Lebatteux, directrice de l'hôtel de La Marine à Saint-Herblain (44), "il est impossible de progresser dans sa profession, sans se remettre en cause." C'est à l'issue d'une formation pour devenir formateur à son tour, qu'elle a compris l'importance d'actualiser ses connaissances et "compléter son savoir". "Nous sommes dans un monde où tout bouge et évolue de plus en plus vite, à commencer par les exigences des clients. Il ne faut donc pas camper sur ses positions, rester figé. Il faut s'ouvrir aux autres, à la modernité, aux nouvelles technologies." Après une formation au Yield Management, elle a incité plusieurs de ses collaborateurs à suivre le même cursus, "pour échanger ensuite avec eux et mettre en place, ensemble, des outils pour mieux vendre." Pour elle, la formation continue permet de "valoriser, fidéliser et motiver les salariés. En interne, j'ai réussi à créer une réelle dynamique."

 

Noémie Hamon : "Un tournant dans ma vie professionnelle"

Après son bac, Noémie Hamon s'est inscrite en BTS technico-commercial boissons, vins et spiritueux au CFA de Montreuil-Bellay (49). Elle a enchaîné avec une licence pro commercialisation des vins à l'IUT de Tours (37). "Ensuite, j'ai été caviste à Angers. Mais au bout de six ans et demi, j'ai eu envie de me lancer dans la cuisine." Par le biais du Greta et de la chambre de commerce, elle s'inscrit en CAP de cuisine. "J'ai suivi une formation intensive de huit mois, qui a marqué un tournant dans ma vie professionnelle." Même si, une fois diplômée, elle a vécu quelques semaines de doute, "après m'être remise de ces huit mois physiquement éprouvants, j'ai été embauchée dans un hôtel-restaurant à Trélazé. À 32 ans, j'étais commis de cuisine et je découvrais pour la première fois le travail en équipe. J'ai beaucoup aimé." Aujourd'hui, elle travaille à mi-temps chez Osé, un restaurant-salon de thé à Angers (49). "Le matin, je suis en cuisine, puis en salle durant le déjeuner. Avec le chef, je continue d'apprendre tous les jours. C'est très stimulant."


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Publié par Anne EVEILLARD



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