En Île-de-France, les mois se suivent et se ressemblent. L'hôtellerie parisienne affiche des RevPAR en baisse, de - 10 % sur le segment économique jusqu'à - 26 % pour la catégorie luxe en octobre. La clientèle à fort pouvoir d'achat a déserté Paris, entraînant une chute de la fréquentation des établissements hôteliers de la catégorie luxe, soit un retrait de - 14 % du taux d'occupation comparé à 2015. Ni les efforts tarifaires consentis ni même les événements du mois d'octobre (Mondial de l'automobile, Sial) n'ont pu inverser la tendance. Toutefois, les autres catégories sur Paris ont enregistré des taux d'occupation supérieurs à 80 %. Dans la région francilienne, en dehors de la capitale, les hôteliers semblent avoir opté pour une politique différente, avec une augmentation des prix moyens sur le marché milieu de gamme dans la plupart des départements, comme dans le Val-d'Oise, tiré par le pôle de Roissy.
Les littoraux enregistrent toujours de bons résultats
La Côte d'Azur enregistre, elle aussi, des résultats en retrait en octobre et en cumul depuis le début de l'année. Les baisses sont plus marquées sur le marché d'entrée de gamme, avec des taux d'occupation inférieurs à 60 % sur la catégorie super-économique et économique (respectivement en retrait - 22% et - 15%). Dans certaines zones, plusieurs catégories tirent leur épingle du jeu (comme le luxe et le haut de gamme à Cannes par exemple) mais restent en retrait depuis le début de l'exercice. Toutefois, les reculs constatés à fin octobre sont comparés avec un cumul à fin 2015 en forte progression sur cette destination.
Les littoraux réalisent une nouvelle fois de très belles performances dans leur ensemble, et en particulier la façade Atlantique - de l'Aquitaine aux littoraux bretons - qui, après un bel exercice 2015, enregistre des RevPAR en progression jusqu'à + 11 % à fin octobre.