Depuis 2011, la région Alsace a mis en place une politique de contrats d'objectifs pour les métiers de l'hôtellerie-restauration et les métiers de bouche. Celle-ci s'efforce de les étendre à un maximum de branches professionnelles et dans les diverses filières d'apprentissage.
Chacun s'étend sur cinq ans, et est rédigé en concertation avec les professionnels et les établissements dispensant les formations correspondantes. Des priorités et des actions ont été définies en fonction des suggestions des différents corps de métiers.
Ces contrats sont primordiaux pour deux secteurs très développés en Alsace et qui manquent de bras. Le secteur de l'hôtellerie représente plus de 27 200 actifs dans la région et les métiers de bouche, 16 500. Les activités prises en compte pour ce dernier secteur sont celles de boucherie-charcuterie, de confiserie, de chocolatier, de glacier et de poissonnerie.
Favoriser l'accès à l'emploi et à l'alternance
Il existe quatre priorités pour les métiers de l'hôtellerie-restauration et trois pour les métiers de bouche. Cependant, il en est une qui est primordiale et commune à ces deux contrats : développer l'information sur la réalité des métiers. Car la découverte de la réalité des métiers s'avère bien moins attractive que l'image donnée par les médias. Un réseau d'ambassadeurs a donc été créé pour s'adresser aux publics intéressés par ces métiers.
Autre priorité commune : favoriser l'accès à l'emploi et à l'alternance. L'adaptation aux besoins des professionnels sera donc constante : observer et anticiper les besoins en compétences, notamment pour une bonne répartition des candidats en fonction de la conjoncture et des demandes des professionnels. Ces mesures concernent la formation initiale et continue, mais il faut aussi se former et se perfectionner tout au long de la vie.
La dernière priorité concerne donc les actifs déjà en poste et vise à renforcer leurs compétences. En hôtellerie-restauration, on pense surtout à la gestion administrative et financière, aux nouvelles technologies, à la communication, au marketing, à l'apprentissage de langues étrangères. Les validations d'acquis d'expérience (VAE) seront valorisées et la création-reprise d'entreprise sera accompagnée pour les métiers de bouche.
Publié par Flora-Lyse Mbella