Après avoir parcouru l’Asie pendant dix ans, Emmanuel Meuret s’est installé à Bordeaux (Gironde). En 2005, il ouvre le Moshi Moshi, premier restaurant japonais gastronomique de la ville. En 2007, il créé la cantine Santosha, pour faire découvrir des spécialités asiatiques autour d’un concept alternatif – avec un service à table, mais dans l’esprit street food. Avec son atmosphère des années 1970, sa cuisine ouverte, ses fresques murales, le lieu est devenu une institution. L’enseigne accélère son développement entre 2017 et 2018 avec cinq nouveaux restaurants en propres à Toulouse et Nantes, puis à Lyon, Talence et Pessac. Désormais accompagnée de Benoit Germaneau, Martin Lebihan et Guillaume Voidrot, l’équipe a inauguré sa première franchise à Angers en septembre 2019, puis la seconde à Levallois-Perret en décembre. Les prochaines seront près de Bordeaux (Cenon, Le Bouscat) début 2020 - et en propre à Libourne et Saint-Médard-en-Jalles, courant 2020.
“Nous tablons sur une dizaine d’ouvertures en 2020, et à moyen terme dix restaurants par an. Nous ciblons les grandes agglomérations et les petites villes, où la concurrence est moins forte et les emplacements premium plus accessibles”, précise Guillaume Voidrot, responsable du développement.
Street food dans une ambiance 1970
Pour lui, la concurrence, forte sur ce secteur de la street food asiatique, n’est pas un frein : “Nous nous démarquons par le service à table et un large panel de plats issus de la cuisine de l’Asie du sud-est. Tous nos plats – sauces, etc. - sont faits sur place”, ajoute-t-il. Les franchisés sont accompagnés dans le recrutement de cuisiniers expérimentés dans l’univers asiatique, afin qu’ils aient le sens des saveurs et des épices. La cuisine au wok est un élément central. La carte affiche également des plats mijotés, frits ou à la plancha. “Le point fort de l’enseigne est de proposer une expérience, grâce à un concept de cantine différent, notamment sur le plan culinaire et architectural. Certains codes sont communs - stores verts, chaises dépareillées, graffitis - mais chaque restaurant a son identité”, assure-t-il. Pour un investissement global (HT), il faut compter minimum 75 000 € d’apport pour un projet entre 120 000 € et 300 000 € (hors fonds de commerce). Le droit d’entrée est de 25 000 €, et la redevance de 5 %, à laquelle s’ajoute 1 % pour la communication nationale.
#Santosha# franchise StreetFood
Publié par Laetitia Bonnet Mundschau