Du petit déjeuner au dîner, de 9 heures à 23 h 30
non stop 7 j/7, il est toujours possible de se restaurer à la Cité du vin de Bordeaux. Les trois
spots de restauration, chacun de 130 couverts (dont 60 en terrasse),
invitent à déguster des créations à base de produits régionaux, frais et de
saison, tout en faisant voyager autour du globe. Le fait maison est la règle, y
compris pour les pains.
Au rez-de-chaussée, l'enseigne Latitude 20, gérée par le groupe Arom de Didier Oudin, propose un snack et un
bar à vins dans une longue salle dont la terrasse est ouverte sur la Garonne et
donne sur le pont levant Jacques-Chaban-Delmas. À déguster sur place ou à
emporter, l'offre du snack - ticket moyen 10 € - s'inspire de
recettes du monde : bread balls, bretzels, tartines de focaccia façon
bruschetta, hamburgers, sandwichs, salades… Le bar à vins (ticket moyen 20 €)
mixe les plats canailles, à partager : des tortillas, des mini-woks, des planches
de charcuterie et de fromages puisant dans les terroirs étrangers. Des mini-plats mettront à l'honneur les
80 pays présents dans la cave à vins-bibliothèque de la cité. Dans cette
dernière, on peut acheter sa bouteille et la consommer à table, moyennant un droit
de bouchon de 10 €. Le vin au verre a aussi la part belle, avec 40 étiquettes.
Autre ambiance au 7, le restaurant
panoramique exploité par le groupe de Nicolas Lascombes. Au 7e et
avant-dernier étage de la Cité du vin, plats à partager, tapas avec accord mets
et vins, et classiques français se savourent avec une vue imprenable sur la
Garonne et ses quais, pour un ticket moyen de 45-50 € le soir.
Les bases préparées en laboratoire
Achat, stockage, préparation des produits bruts et
approvisionnementdes trois points de restauration sont réalisés depuis Eysines, à 14 km de la Cité où le
siège du groupe Arom développe le plus grand laboratoire traiteur de la région.
Les chefs exécutifs des deux groupes ont travaillé de concert sur les
recettes. Chez Arom, Hervé Dindin, ex-de la table triplement étoilée Bruneau à Bruxelles, précise : "Les produits étrangers en relation avec les
80 pays présents à la cave, ont été sourcés afin de créer des plats
originaux." Bruno Grand-Clément, qui a passé quinze ans au Jules Verne version Alain Ducasse avant de rejoindre en
août le groupe Nicolas Lascombes, ajoute : "Vu le niveau d'exigence,
cette logistique s'imposait. Le laboratoire prépare les bases en rapport avec
nos fiches techniques. Mais nous ne faisons pas pour autant une cuisine d'assemblage."
En effet, chaque restaurant possède sa propre cuisine avec des brigades
supervisées par un chef. Au total, ce sont une trentaine d'emplois créés.
Publié par Brigitte DUCASSE