Le chef pâtissier du Royal Monceau à Paris Quentin Lechat a tenu, le 2 février, une conférence au CEPROC durant laquelle il est revenu sur les temps forts de sa carrière. L’intérêt pour les arts culinaires n’a pas été une évidence pour l’ancien apprenti, diplômé du CEPROC il y a une dizaine d’années après des études universitaires. Pas plus que la pâtisserie qu’il avait choisie en second choix, préférant initialement s’orienter vers la cuisine. « Je me suis peu à peu laissé séduire par la pâtisserie et sa dimension structurante », a-t-il confié.
Le CAP pâtissier en poche, Quentin Lechat veut être sur le terrain, en entreprise, et se forger une expérience aux côtés des professionnels. Il gagne, tour à tour, ses galons au Royal Hôtel d'Evian, à l'hôtel de la Tremoille et au Novotel à Paris. Remarqué pour sa création « Noisette 3 » qui le hisse en tête de l’édition 2019 du Grand Prix de la Pâtisserie de Paris, il se voit propulser, deux ans plus tard, chef pâtissier au Royal Monceau où il succède à Pierre Hermé. Une consécration ! « C’est au Royal Monceau que j’ai le plus appris tant en pâtisserie, qu’en matière d’organisation et de management », a indiqué Quentin Lechat.
A 34 ans, le chef, qui se prépare à une carrière entrepreneuriale, dit privilégier son épanouissement en tant que pâtissier. « J’ai la chance d’évoluer à Paris, une ville qui propose sans doute l’une des offres pâtissières les plus créatives du monde, ce qui me permet de pouvoir me renouveler », a-t-il souligné. Quentin Lechat n’a pas encore dit son dernier mot.