Fils et petit-fils de boucher, Hervé Mie a naturellement baptisé son premier restaurant Le Fils du boucher. C'était en 2007, à Mérignac-Centre, dans l'agglomération bordelaise. Viandes de race, Charolaise, Blonde d'Aquitaine, Limousine, Salers, Aubrac, Angus, boeuf brésilien, produits frais, belle offre en vins et cadre chaleureux avec des salles dédiées aux groupes : le succès de la formule a conduit à d'autres ouvertures. Mérignac-Pichey, Bordeaux, Andernos - revendu récemment car il ne correspondait pas à la clientèle – et, le 16 juin dernier, ce fut au tour de Saint-Sulpice-et-Cameyrac, au nord-ouest de Bordeaux, d'accueillir l'enseigne.
D'emblée l'établissement a adopté la nouvelle identité visuelle déployée sur tous les restaurants. Les valeurs de la maison, la famille, le savoir-faire, la transmission, s'expriment en grand avec le portrait d'Hervé Mie à l'âge de 7 ans gravé sur les parois vitrées jusqu'aux verres à eau. Aux murs, des photos de la boucherie familiale à Libourne - désormais fermée. De nouvelles couleurs ont fait leur entrée, du gris surligné de rouge sur le bas des murs. Les fondations d'une chaîne sont posées.
"Nous avons voulu valoriser le travail que l'on fait depuis toujours", résume Hervé Mie qui annonce pour l'année 2013 un total de 33 salariés, 100 000 couverts par an, un ticket moyen de 21,50 € le midi et 35,50 € le soir. Avant de lancer la franchise en 2015, Hervé Mie veut conforter l'offre et l'enrichir. Notamment sur le créneau after work avec des tapas et du barbecue et sur la partie cocktails.
Publié par Brigitte DUCASSE