"C'est un véritable échange. Le moment du repas est très souvent le seul plaisir dont bénéficient nos résidents. Nous y accordons un soin particulier", confie Mimouna Cipriano responsable des cuisines à l'ASEI restauration. Couleur, présentation, choix de la vaisselle, texture... Les cuisiniers doivent être en mesure d'adapter les menus en fonction des handicaps, qu'il s'agisse de régimes ou de problèmes liés à la déglutition. "Les enseignants nous ont apporté leur savoir-faire de professionnels", ajoute Mimouna Cipriano.
Un métier humain
"Les barrières sont très vite tombées, ajoute Julie Augé, chef de travaux du lycée d'Occitanie, en charge de ce partenariat. Certains de nos élèves ont donné à manger aux résidents qui ne pouvaient le faire seuls."
Cela permet de dédramatiser. "Nous allons pouvoir mieux adapter le service et l'accueil aux personnes handicapées, explique Lisa Hammami, 17 ans. L'important, c'est de faire plaisir."
Cuisiniers, serveurs... Le métier a besoin de personnel. "Il faut aimer l'humain. Nous souhaitons nous entourer de gens qui travaillent avec leur coeur", ajoute Mimouna Cipriano.
Publié par Dorisse PRADAL