L’Autorité de la concurrence a livré, mardi 17 octobre, ses pistes pour réformer les titres-restaurant (obligation de dématérialisation, suppression du droit exclusif de chaque émetteur sur l’acceptation des titres qu’il émet, obligation de transparence et de visibilité des tarifs).
En revanche, l’institution ne recommande pas de plafonner les commissions facturées aux restaurateurs pour accepter ces titres, utilisés par cinq millions de Français pour régler leur déjeuner : c’est un “alignement sur la position des émetteurs historiques” qui ne sert pas l'intérêt des restaurateurs ni des salariés, dénonce Benjamin Suchar, co-fondateur et directeur général de Worklife, start-up spécialisée dans la gestion des avantages salariés. Pour ce dernier, la mise en place d’un plafond serait “la mesure essentielle pour rétablir un équilibre sur le marché”. Elle permettrait, selon Worklife, “aux restaurateurs et commerçants concernés d’être rétribués de façon plus juste, de répercuter les commissions sur leur prix et le pouvoir d’achat des salariés en [serait] moins impacté”.
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Publié par Violaine BRISSART