Le Royal et le Normandy Barrière ont servi d’écrin au concours Un des meilleurs ouvriers de France maître d’hôtel, du service et des arts de table. Onze candidats, la fine fleur du métier, ont réussi à accéder à la finale. Avec un concours tous les trois ans et un seul lauréat lors de la dernière session en 2015 (Kevin Chambenoit), l’enjeu était taille. La plupart des finalistes avaient déjà une ou deux finales manquées au compteur, c’est dire leur persévérance.
En finale, devant leurs pairs, devant tous ces professionnels d’exception qu’ils admirent, ils ont dû gérer le stress, la peur, donner le meilleur d’eux-mêmes, se concentrer pour réagir à bon escient… Sûrement faut-il avoir vécu cette expérience pour avoir une idée de l’ampleur de l’engagement personnel que ce concours représente.
Le chef d’œuvre des maîtres d’hôtel est aussi impressionnant que celui des pâtissiers ou des cuisiniers. Ils devaient réaliser un service original du dessert incluant une technique, la création d’un dessert aux saveurs inédites, le choix des arts de la table, la scénographie… Ils ont dû former les commis qui les assistaient et produire une vidéo mettant en valeur leur création. Les candidats ont également dû plancher sur la révolution numérique. Ils ont défendu leur point de vue sur l’avenir du métier face à la digitalisation de la société lors du grand oral. Un travail de réflexion très exigeant qui complète l’excellence de leur savoir-faire. Le titre de MOF maître d’hôtel, du service et des arts de table fera encore rêver des générations.
Publié par Nadine LEMOINE