Le 7 novembre, les 11 candidats ont passé les épreuves pratiques, tandis que le 8 novembre était réservé aux épreuves orales. En tout, 7 épreuves notées sur un total de 1000 points qui ont permis de tester les multiples compétences que requiert ce métier.
Les épreuves du premier jour
1 - L’épreuve « Commercialisation d’un repas ou d’une réception » (52 points). Les candidats devaient prendre l’appel d’un client, Mme Bonnefoy, pendant la mise en place et à l’aide de la carte des mets et des vins, mettent en valeur les différentes prestations possibles. Il s’agit d’une table ovale pour 6 convives le soir même.
2 - L’épreuve « Former ses commis » (100 points) : en vue du service du soir, les candidats disposent de 30 minutes pour donner leurs directives à leurs deux commis tirés au sort. Ils ont d’ailleurs dû produire un support de formation expliquant la réalisation de leur œuvre qui clôt le repas.
3 - L’épreuve « Accueillir et servir à table » (180 points) met en valeur la maîtrise de l’art du recevoir du maître d’Hôtel. A 13 h 30, les commis font la mise en place sous la direction du candidat. A19 h 30, les candidats et leurs commis accueillent les 6 convives dont un membre du jury. Un second membre du jury est debout et suit aussi le service.
4 - Le « chef d’oeuvre de production de service et des arts de la table » (200 points) car qui dit Un des meilleurs Ouvriers de France dit chef d’œuvre. Il s’agissait de concevoir, commercialiser et réaliser un service de dessert en fin de repas, boisson comprise. L’occasion pour les candidats de faire preuve d’originalité entre la technique choisie (de nombreux flambages pour cette session), les ingrédients, la scénographie, les arts de de la table, le tout harmonieusement construit autour d’un récit afin de transporter le client.
Les épreuves du 2ème jour
5 - L’épreuve du « Grand Oral » (200 points) devant un jury de 9 membres et un public d’une vingtaine de personne se compose de deux parties : les candidats ont remis un document de 5 pages 15 jours avant l’épreuve sur un sujet donné en juillet. Ils doivent en faire la présentation en 10 minutes chrono. Puis, toujours en 10 minutes, ils doivent exposer leurs réponses à 3 questions dont ils ont pris connaissance en loge, 30mn avant de paraître devant le jury. Le thème : la révolution digitale. Comment la révolution digitale permet-elle de créer de nouveaux supports exploitables par les professionnels, tenant compte des évolutions et de la diversité de la clientèle ? Comment cette révolution digitale permet-elle de gérer le temps et la logistique pour communiquer des informations fiables et sérieuses et commercialiser en toute sérénité ? Comment la révolution digitale peut-elle participer à l'accueil et au bilan de fin de prestation pour gérer l'image du restaurant et permettre la fidélisation de la clientèle et du personnel ?
6 – Nouveauté, les candidats ont dû réaliser une vidéo courte et scénarisée, appelée « capsule vidéo » (100 points) expliquant leur chef-d’œuvre de service.
7 - Savoir entretenir des liens avec les prescripteurs et les médias nationaux et internationaux, c’est l’objet de l’épreuve « Communiquer en anglais avec la presse » (168 points). C’est une interview en anglais où il faut répondre aux questions sur le métier, le mettre en valeur, et expliquer son chef-d’œuvre.
A l'issue des deux jours de compétition intenses, une belle promotion, 6 sur 11 finalistes annoncée par Gérald Canfailla, président de classe : "C'est l'un des meilleurs niveaux des trois dernières sessions que j'ai présidées. Et pourtant nous avons remonté d'un cran les sujets afin de les moderniser et d'être dans l'air du temps. Je vous félicite tous". Un message qui faisait écho à celui du président du Coet-Mof, Christian Forestier s'adressant aux candidats : "vous êtes les vrais ambassadeurs de l'excellence française".
Publié par Nadine LEMOINE