Nous redoutions des mesures plus strictes mais pas un confinement obligeant encore de nombreux commerçants à baisser le rideau, peut être définitivement...
- En février dernier le secteur de l’hôtellerie et de la restauration avait espoir de rouvrir partiellement mi-avril. Et entrevoir le bout du tunnel avec la vaccination. Nous commencions alors à nous organiser, rassembler nos équipes et recruter pour la saison. En un mois, la donne a changée. Cette instabilité n’est plus possible. A situation exceptionnelle, le gouvernement doit mettre en œuvre des moyens exceptionnels pour renforcer l’assistance médicale, pas des ‘mesurettes’.
- Condamner tout un pays pour des manquements organisationnels est dangereux économiquement et socialement. On se dit que les membres du gouvernement ne peuvent pas faire pire que les épisodes précédents et pourtant ils y arrivent.
- Le tourisme qui emploie 1.2 millions de personnes est en grand danger. Ce n’est pas seulement les hôtels et restaurants mais aussi tout le secteur de l’événementiel, des agences de voyage, des lieux culturels, du transport, etc…
- L’activité est en chute libre faute de déplacement de la clientèle touristique et de la disparition de la clientèle affaires.
- Notre drame, c’est d’avoir des établissements qui sont juridiquement ouverts mais économiquement fermés et qui sont peu aidés. L’aide mensuelle tant vantée par l’Etat ne compense même pas le loyer.
- Le PGE (Prêt Garanti par l’Etat) mis en place par le gouvernement pour subvenir au besoin de trésorerie reste une dette à rembourser et qui va, à terme, plomber la trésorerie des entreprises.
- Selon l’ (Union des Métiers de l’Industrie de l’Hôtellerie (Umih), il est probable que certains hôtels indépendants, les plus nombreux, ne puissent se relever de cette crise, entrainant dans cette chute les 200 000 salariés qu’elle emploie.
- En bloquant une fois de plus l’économie du pays, notre gouvernement aggrave la situation de tous. A terme, le gouvernement risque d’engendrer plus de dégâts humains et psychologiques que la maladie en elle-même. Nous sommes face à un manque de bon sens des élites qui nous dirigent et qui nous obligent.
- Pendant cet énième confinement, les hôtels angevins restent ouverts et nous souhaitons que l’embellie promise par le président de la République, Emmanuel Macron, soit bien au rendez-vous de mai. Ce confinement doit être le dernier afin de pouvoir profiter sereinement d’un bel été et tenter d’oublier le cauchemar de l’année écoulée. Les professionnels veulent restés positif malgré une situation devenue intenable.
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