Dans de nombreux restaurants, les liqueurs ne sont plus proposées. Avec la législation luttant contre l'alcool au volant, la vente des spiritueux en général a fortement chuté. Ce n'est pas une raison pour baisser les bras : il faut adapter les propositions car, du fait de leur diversité, les liqueurs et les crèmes offrent de belles opportunités.
Il y a deux possibilités à exploiter. La première est d'adapter le volume proposé aux circonstances, que ce soit comme digestif ou en accompagnement du dessert. En effet, bien souvent, les clients hésitent, car la quantité proposée est trop importante. Il est donc souhaitable de laisser le choix entre 2, 3 ou 4 centilitres.
Il est également recommandé d'associer certains desserts soit à une eau-de-vie soit une à liqueur servie à faible dose (1,5 cl suffit). Certains établissements le font déjà, mais ils sont encore très rares. Néanmoins, les résultats sont probants.
Dessert ou liqueur ?
La deuxième option est plus originale : il s'agit de laisser le choix au client entre un dessert et une liqueur (ou une crème). Cette approche peut surprendre mais cette proposition est très appréciée, surtout après un repas copieux. Au même titre qu'il existe une carte des cafés, le restaurateur peut élaborer une carte des liqueurs, en y faisant figurer des liqueurs classiques, dont la plupart ont une origine très ancienne et que tout le monde connaît, mais aussi d'autres qui sortent des sentiers battus. Il n'y a que l'embarras du choix : melon vert, châtaigne, mûre sauvage, myrtille, noisette, rose, sapin, noyau de Poissy ambré ou blanc, fraises mara des bois, poires, parfait amour, etc.
Enfin, comme pour les vins, privilégiez, les productions locales.
Publié par Paul BRUNET