En février, le CNETh, syndicat professionnel des établissements thermaux, tirait la sonnette d’alarme. « Certains établissements, appartenant même à des groupes, envisagent de prendre une mesure de sauvegarde ; d’autres déposent le bilan, comme Montrond-les-Bains en novembre dernier. Le pôle thermal d’Amnéville avec une perte estimée à 3,7M€ risque aussi un dépôt de bilan » déplorait l’organisation qui rappelle le poids de l’emploi dans ce secteur : 10 000 emplois directs non délocalisables attachés au thermalisme et 100 000 emplois directs, indirects, induits non délocalisables contribuant à la vie économique des territoires souvent reculés, dans lesquels les stations thermales se situent. Si des aides ont pu être mises en place, elles ne suffisent pas et la réouverture était urgente. Après un arbitrage entre le président de la République et le premier Ministre, la nouvelle est tombée hier soir, lundi 3 mai, les stations thermales sont autorisées à rouvrir le 19 mai avec une jauge à 50%. "La profession se réjouit de la réouverture des établissements thermaux après une fermeture de 6 mois. Il était temps que les thermes renouent avec leur rôle d’acteurs de la santé publique, et aussi de permettre aux curistes de ne pas davantage différer le traitement de leurs maladies chroniques" a déclaré Thierry Dubois, président du CNETh. Une réunion interministérielle est prévue mercredi 5 mai pour discuter des modalités d’accès comme l’instauration ou non d’un passe sanitaire.
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Publié par Sylvie SOUBES