Une bonne saison hivernale, des perspectives réjouissantes pour 2024, et un record de dépenses réalisées par les touristes internationaux en 2023 : Olivia Grégoire enchaîne les bonnes nouvelles cette semaine en matière de tourisme. Les recettes internationales ont atteint 63,5 milliards d’euros l’année dernière, soit une hausse de 12 % par rapport à 2022.
Des bons résultats qui peuvent en partie s’expliquer en partie par l’inflation ; toutefois “le tourisme est plus que jamais le moteur de notre économie”, a déclaré la ministre déléguée à la Consommation, aux Entreprises et au Tourisme, lors d’un point presse tenu le 22 mars. Le poste Voyages de la balance des paiements a atteint 18 milliards en 2023, soit + 3,7 % par rapport à 2022.
Des bons résultats portés par les clientèles de proximité
“La France est confortée dans sa première place, raison de plus d’augmenter la qualité de l’offre car la compétition est très féroce à l’international”, a toutefois insisté la ministre. En effet, l’Espagne continue de devancer l’Hexagone en matière de recettes, puisque les touristes étrangers y ont dépensé 84,9 milliards d’euros. L’Italie occupe la 3e place de ce podium, avec 51,8 milliards de recettes touristiques.
En France, les Belges arrivent en tête, avec 8,2 milliards d'euros dépensés (+ 13 % par rapport à 2022), suivis par les Britanniques, avec 7,2 milliards (+ 17 %), et les Suisses, avec 6,5 milliards (+ 8,3 %). En cinquième position, la ministre se réjouit du retour des Américains, qui ont dépensé 6,2 milliards d'euros en 2023, contre 5,5 milliards en 2022.
La France assiste au retour de certaines clientèles asiatiques, à des niveaux toutefois inférieurs à ceux de 2019, notamment en provenance du Japon (- 36 % par rapport à 2019) et de la Chine (- 66 %).
Améliorer l’attractivité du secteur
Côté fréquentation, les chiffres varient selon les sources et les modes de calcul entre les pays et seront confirmés prochainement, la France revendiquant un total de 93 millions de visiteurs en 2023, et l’Espagne 89 millions.
Face à cette concurrence, Olivia Grégoire a insisté sur l’importance d’améliorer l’attractivité du secteur. Il s’agit de répondre aux dernières évolutions de la demande touristique qui privilégie l’expérience plus que la destination, avec des voyages moins longs mais plus fréquents, souvent à proximité de chez soi, pour des séjours décidés à la dernière minute.
En 2024 toutefois, les occasions de venir en France ne manqueront, à commencer par les Jeux olympiques et paralympiques bien sûr, mais également le 80e anniversaire du débarquement, le congrès de la francophonie à l’automne et la fin des travaux de rénovation de Notre-Dame de Paris en décembre.
Publié par Roselyne DOUILLET
jeudi 2 mai 2024