En parallèle de son championnat du monde, qui s’est déroulé à Lyon (Rhône) le 2 décembre au soir, la Confrérie du pâté-croûte a souhaité organiser, le jour-même, une autre compétition destinée, cette fois, aux élèves des centres de formation aux métiers de bouche. Une initiative lancée conjointement avec la région Auvergne-Rhône-Alpes et les Toques blanches lyonnaises, très engagées dans la transmission des savoir-faire auprès de la nouvelle génération. “La formation est au cœur de nos préoccupations. D’autant plus dans le contexte actuel où il devient difficile de recruter du personnel”, reconnaît Christophe Marguin, président de cette association de chefs cuisiniers et directeur technique du concours.
Pour cette première édition, cinq jeunes candidats, sélectionnés sur dossier, ont concouru. Tous venaient principalement des écoles de la région : le SEPR Annonay (Ardèche), le MFR Fontanil à Saint-Alban Leysse (Savoie), le MFR de Balan (Ain), l’ABCR centre de formation à Lyon (Rhône), mais aussi l’École Ferrandi Paris.
Un niveau de haut vol
Les participants devaient réaliser, quelques jours avant, deux pâtés en croûte de 12 parts chacun, l’un destiné pour la découpe, l’autre pour la démonstration. Tous avaient carte blanche pour la recette. Au final, le concours a été remporté par Rodolphe Frion, élève à Ferrandi Paris et actuellement au Relais Louis 13 à Paris, après la délibération du jury. Ce dernier était composé de cinq chefs des Toques blanches lyonnaises et présidé par René Meilleur, chef triplement étoilé avec son fils Maxime du restaurant la Bouitte en Savoie. “Ces jeunes ont réalisé un vrai travail d’artiste, c’est magnifique et très prometteur pour l’avenir”, s’est exclamé René Meilleur. Le concours devrait être renouvelé l’an prochain, avec davantage de candidats comme l’espèrent les organisateurs.
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Publié par Stéphanie Pioud