Du haut de ses 25 ans, Maxime Brunet n'est pas près d'oublier la finale 2013 du concours du Meilleur jeune sommelier de France-trophée Duval-Leroy. Parce qu'il l'a remportée, bien sûr, mais également en raison du prestige du jury qui réunissait cinq Meilleurs sommeliers du monde, deux lauréats de l'épreuve européenne et la presque totalité des MOF de la spécialité. "J'ai travaillé comme je le fais au restaurant, simplement j'avais trois tables à gérer avec des inspecteurs du Michelin", expliquait-il avec une pointe d'humour quelques minutes avant l'annonce du résultat.
Des épreuves toujours plus complexes
Le 24 novembre, avec les neuf autres candidats retenus à l'issue d'une sélection interrégionale, ce jeune Bourguignon a vécu une journée chargée. Questionnaire, épreuve de dégustation en français et en anglais et cinq ateliers déstabilisants devaient permettre au jury, dirigé par Fabrice Sommier, de désigner les quatre qui iraient le lendemain en finale. Maxime Brunet, qui n'avait pu atteindre ce niveau il y a deux ans, franchissait cette fois l'étape en compagnie d'Edmond Gasser (Restaurant Konigshof, à Munich), Mikael Grou (George V, à Paris) et Nicolas Menez (Taillevent, à Paris).
Un questionnaire sous forme de diaporama, une dégustation commentée d'un vin de Pauillac, l'identification de sept liqueurs à base de plantes, le service d'une bouteille de champagne avec un intermède en anglais, une argumentation commerciale autour d'un accord mets et vins et trois questions subsidiaires plus tard, Maxime Brunet était fier de dédier ce trophée à ceux qui l'ont formé et à l'équipe du restaurant William Frachot, à Dijon, où il travaille depuis presque un an.
Publié par Jean BERNARD