"Le titre de Top chef représente toutes ces
années en cuisine, les bonnes comme les mauvaises, car tout n'a pas été rose",
déclare Naoëlle D'Hainaut, vainqueur 2013 de Top Chef. La jeune femme a
commencé son apprentissage à l'Infa le Manoir à Gouvieux, dans l'Oise. CAP,
BEP, Bac Pro en alternance à l'Hostellerie des 3 rois à Nogent-sur-Oise, puis
au Dolce Chantilly, avant de gagner la capitale, il y a 9 ans, comme 2ème
commis au Bristol auprès d'Eric Frechon. « J'ai fait tous les postes »,
rappelle Naoëlle qui continue à gravir les échelons pour devenir son second. Une
trajectoire qui démontre bien sa détermination. Une qualité qui lui a servi
lors des différentes épreuves.
Pour la finale, la première épreuve met en scène les trois derniers candidats à qui l'on demande de cuisiner dans un foodtruck sur le parvis de La Défense, en région parisienne. Le jury, composé de Ghislaine Arabian, Christian Constant, Cyril Lignac, Thierry Marx et Jean-François Piège, attend d'eux qu'ils réinventent en version bouchées, le hamburger, le croque-madame et la pizza Marguarita. Ils ont 45 minutes par plat. La street food départage les candidats. Jean-Philippe Watteyne, chef-propriétaire du Icook à Mons (Belgique), quitte la compétition. Naoëlle D'hainaut et Florent Ladeyn, chef-patron de l'Auberge du Vert Mont à Boeschepe (59) restent en lice.
Le dernier combat ? Le rituel dîner (entrée, plat et dessert) pour 105 personnes (100 volontaires et les 5 membres du jury) pour lequel les finalistes retrouvent leurs anciens concurrents devenus commis pour l'ultime épreuve. Le vote des chefs penche en faveur de Naoëlle. Cette année, le vote des clients est conforme à celui des chefs. Une grande joie pour la jeune mère de famille qui avoue que sa victoire a une saveur toute particulière : "Je voulais montrer que mon rôle et mon grade au restaurant sont légitimes. J'avais quelque chose à me prouver à moi-même." La jeune femme a du caractère et ne manie pas la langue de bois : « je suis peut-être dure, pointilleuse avec mes équipes et mes commis, mais je suis aussi exigeante envers moi-même ».
L'épreuve la plus compliquée ? Naoëlle se souvient instantanément de celle où il fallait cuisiner des épluchures : « J'ai bugué. Je n'arrivais pas à me projeter dans la recette. Mais finalement, c'est celle du goûter d'anniversaire à Disneyland Paris, avec des conditions de travail très difficiles, les distances à parcourir, le poids et le volume à transporter, le froid. C'était très dur physiquement. »
"A la rentrée, je me lancerai dans une nouvelle aventure"
Après 9 ans au Bristol et une place de sous-chef, Naoëlle D'Hainaut ne cache pas qu'elle a envie de passer à une autre étape. « Je suis sollicitée mais je refuse les prestations, tant que je suis au Bristol. Je reste concentrée sur mon travail. A la rentrée, je me lancerai dans une nouvelle aventure. Je pourrai consacrer du temps à ces propositions et à la conception de mon restaurant ». Les 100.000 euros sont les bienvenus dans ses projets.
« Quand on a la volonté, on arrive à tout. Tout est accessible dans la vie, il ne faut pas se mettre de barrière. Il faut savoir où on veut aller, se sentir bien dans son travail et aimer ce qu'on fait », assure la lauréate 2013, confiante et enthousiaste.
Lundi prochain, sur M6, le vainqueur 2013 rencontrera le vainqueur 2012, Jean Imbert, pour une émission baptisée le Choc des champions. Le jury de chefs jugera le goût. L'aspect visuel du plat sera laissé à l'appréciation des téléspectateurs. "Je veux détrôner le roi Jean et devenir la reine", lance Naoëlle, prête à relever le défi.
Pour la finale, la première épreuve met en scène les trois derniers candidats à qui l'on demande de cuisiner dans un foodtruck sur le parvis de La Défense, en région parisienne. Le jury, composé de Ghislaine Arabian, Christian Constant, Cyril Lignac, Thierry Marx et Jean-François Piège, attend d'eux qu'ils réinventent en version bouchées, le hamburger, le croque-madame et la pizza Marguarita. Ils ont 45 minutes par plat. La street food départage les candidats. Jean-Philippe Watteyne, chef-propriétaire du Icook à Mons (Belgique), quitte la compétition. Naoëlle D'hainaut et Florent Ladeyn, chef-patron de l'Auberge du Vert Mont à Boeschepe (59) restent en lice.
Le dernier combat ? Le rituel dîner (entrée, plat et dessert) pour 105 personnes (100 volontaires et les 5 membres du jury) pour lequel les finalistes retrouvent leurs anciens concurrents devenus commis pour l'ultime épreuve. Le vote des chefs penche en faveur de Naoëlle. Cette année, le vote des clients est conforme à celui des chefs. Une grande joie pour la jeune mère de famille qui avoue que sa victoire a une saveur toute particulière : "Je voulais montrer que mon rôle et mon grade au restaurant sont légitimes. J'avais quelque chose à me prouver à moi-même." La jeune femme a du caractère et ne manie pas la langue de bois : « je suis peut-être dure, pointilleuse avec mes équipes et mes commis, mais je suis aussi exigeante envers moi-même ».
L'épreuve la plus compliquée ? Naoëlle se souvient instantanément de celle où il fallait cuisiner des épluchures : « J'ai bugué. Je n'arrivais pas à me projeter dans la recette. Mais finalement, c'est celle du goûter d'anniversaire à Disneyland Paris, avec des conditions de travail très difficiles, les distances à parcourir, le poids et le volume à transporter, le froid. C'était très dur physiquement. »
"A la rentrée, je me lancerai dans une nouvelle aventure"
Après 9 ans au Bristol et une place de sous-chef, Naoëlle D'Hainaut ne cache pas qu'elle a envie de passer à une autre étape. « Je suis sollicitée mais je refuse les prestations, tant que je suis au Bristol. Je reste concentrée sur mon travail. A la rentrée, je me lancerai dans une nouvelle aventure. Je pourrai consacrer du temps à ces propositions et à la conception de mon restaurant ». Les 100.000 euros sont les bienvenus dans ses projets.
« Quand on a la volonté, on arrive à tout. Tout est accessible dans la vie, il ne faut pas se mettre de barrière. Il faut savoir où on veut aller, se sentir bien dans son travail et aimer ce qu'on fait », assure la lauréate 2013, confiante et enthousiaste.
Lundi prochain, sur M6, le vainqueur 2013 rencontrera le vainqueur 2012, Jean Imbert, pour une émission baptisée le Choc des champions. Le jury de chefs jugera le goût. L'aspect visuel du plat sera laissé à l'appréciation des téléspectateurs. "Je veux détrôner le roi Jean et devenir la reine", lance Naoëlle, prête à relever le défi.
Publié par Nadine LEMOINE
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mercredi 1 mai 2013