Le salon Wine Paris & Vinexpo Paris, qui se déroule du 14 au 16 février à la porte de Versailles a été l’occasion d’accueillir la conférence de presse annonçant les grandes étapes du prochain concours du meilleur sommelier au monde, qui aura lieu du 7 au 12 février 2023. La France n’avait pas accueilli ce concours depuis 1989, ce qui fait de cette édition un événement de taille pour la sommellerie hexagonale.
Philippe Faure-Brac, président de l’Union de la sommellerie française (UDSF) et meilleur sommelier du monde en 1992, a détaillé le calendrier et les enjeux du concours 2023, accompagné de Michèle Chantome, ambassadrice de l’Association de la sommellerie internationale (ASI), de Thierry Pedros, responsable des partenaires pour l’UDSF, et Salvatore Castano, meilleur sommelier d’Europe en titre et premier candidat officiel pour le concours de 2023.
Sept candidats français sur les rangs
Le concours - organisé tous les trois ans - devrait accueillir 70 candidats à Paris. La sélection du candidat français et de son suppléant se déroulera le 21 mars prochain, avec une dizaine d’épreuves dirigées sous la houlette du sommelier David Biraud, grand habitué des concours internationaux. Condition sine qua non pour se présenter : avoir obtenu le titre de meilleur sommelier de France ou de meilleur ouvrier de France sommellerie. Sept candidats sont déjà sur les rangs : Gaëtan Bouvier, Romain Iltis, Dominique Laporte, Pascaline Lepeltier, Florent Martin, Benjamin Roffet et Manuel Peyrondet.
Après la cérémonie d’ouverture du 7 février, les quarts de finale se dérouleront les 8 et 9 février à l’hôtel Pullman Paris Montparnasse. Les 12 à 15 candidats sélectionnés seront annoncés à la mairie de Paris, et les épreuves de la demi-finale auront lieu le 10 février. Enfin, la grande finale prendra place au Paris La Défense Arena le 12 février. L’objectif de l’UDSF, qui organise la compétition, est d’y réunir 3 000 à 4 000 personnes lors de la finale.
Thierry Pedros insiste : le métier de sommelier revêt de multiples aspects, c’est pourquoi le concours ne peut pas se résumer à la dégustation de vins à l’aveugle et aux commentaires de ces vins. D’autres épreuves attendront les candidats, concernant le service, les accords mets et vins, la gestion, le management, la culture générale, les ressources humaines… toutes importantes dans la notation des candidats. Et Michèle Chantôme d’ajouter : “Si la qualité des vins est essentielle, la façon de les servir l’est tout autant. Le service est au cœur du métier de sommelier. L’association d’un chef et d’un sommelier est un gage de réussite pour un restaurant.”
Philippe Faure-Brac UDSF ASI sommelier
Publié par Roselyne DOUILLET