Roland Héguy reçoit les insignes de la Légion d'Honneur des mains de Jean-Baptiste Lemoyne

Paris Moment émouvant et convivial pour le président Confédéral de l'Umih, en présence de nombreuses personnalités dont Laurent Fabius.

Publié le 07 novembre 2018 à 16:18

Roland Héguy a reçu lundi 5 novembre les insignes de l'ordre national de la Légion d’Honneur des mains de Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères. Autour de lui, son épouse Martine, ses enfants Lucile et Jean-Pierre, petits-enfants Véra et Adam, son gendre Stéphane, les équipes de la rue d’Anjou, le directoire de l’Umih et ces nombreuses personnalités qui partagent son engagement en faveur du tourisme, dont Laurent Fabius. L’ancien locataire du Quai d’Orsay était visiblement heureux de retrouver le président confédéral de l’Umih, déclarant devant l’auditoire : « Roland Héguy est un homme bien ». La cérémonie, qui s’est déroulée dans les salons du ministère des Affaires Etrangères, a permis de retracer le parcours du Biarrot, dont les études le destinaient à construire des hôtels et non à en diriger… « Mais la vie en a voulu autrement » souri-t-il. En reprenant l’affaire de ses beaux-parents avec son épouse qui était institutrice, Roland Héguy a troussé les manches, appris sur le terrain et surtout « écouté humblement ceux qui avaient l’expérience ». Au début des années 80, le jeune hôtelier-restaurateur intègre la FNIH* Pays Basque. « A l’époque, on appelait cela du syndicalisme, c’était surtout de l’amitié et de la solidarité entre collègues ». Plus tard, il prendra la présidence du département et encore un peu plus tard, les rennes de l’hôtellerie française, avant d’être élu, il y a 8 ans, à la présidence confédérale de l’Umih. Le dirigeant syndical et ancien rugbyman  (il a notamment été pendant dix ans président du Biarritz Olympique), a sans doute vécu les plus grandes mutations du secteur, avec l’arrivée des nouvelles technologies et la reconnaissance, tant attendue, du tourisme. Au sein de l’Umih, il a construit, fédérant « des mondes très différents, de la petite auberge rurale au palace parisien ». Face aux géants de la finance, l’Umih et ses syndicats associés dont le GNC, montent au créneau, se battent pour l’équité commerciale, fiscale… « J’ai la conviction de représenter un secteur qui fait gagner notre pays. Nos entreprises sont un vecteur de croissance pour toute l’économie et pour l’emploi. » Roland Héguy rappelle aussi que « l’histoire est faite de rencontres ». Sans la complicité d’Hervé Bécam, son vice-président, l’Umih n’aurait sans doute pas l’aura qui est la sienne aujourd’hui ajoute-t-il. « Les grandes rencontres de ma vie ont été fructueuses quand elles révélaient une volonté commune. Et je mesure que c’est grâce à cela que je nous nous retrouvons en ce moment, en ce lieu prestigieux. C’est aussi la preuve que les métiers que je représente ont pris une nouvelle dimension dans les priorités de la France ».

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*En 1999, la FNIH, le SRPO, le SFH et des adhérents de la CFHRCD, sous l’étiquette Clus se regroupent pour créer l’Umih.


Publié par Sylvie SOUBES



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