L’équation “santé, nutrition, plaisir” doit être résolue. Tous les marqueurs de la société l’attestent : depuis la prise de conscience des effets sur l’organisme du gluten, du lactose ou encore des résidus de pesticides contenus dans certains aliments, 69% des consommateurs s’estiment plus soucieux de l’impact de leur alimentation sur leur corps (source : Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques en France Agence BIO/CSA Research, 2018).En atteste le boom de l’utilisation d’applications mobiles permettant de détecter la composition des produits alimentaires. 76% des convives seraient même prêts à payer plus pour « mieux manger » (source : Enquête menée par l’IFOP pour la marque Fleury Michon, 2016) et 8 sur 10 attendent du bio dans leur assiette au restaurant (source : Observatoire 2017 des produits biologiques en restauration hors domicile, Agence BIO, 2017).Pour autant, santé et bien manger doivent continuer de rimer avec plaisir ! Le mangeur d’aujourd’hui veut pouvoir veiller à son bien-être sans faire de compromis avec sa gourmandise.Ce constat touche autant la restauration commerciale que la restauration collective, où les exigences des usagers quant à la qualité et au caractère gustatif des produits utilisés se font de plus en plus entendre. Selon les lois et amendements récemment adoptés, 50% du sourcing des cantines scolaires devra d’ici 2022 (source : Projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation, saine, durable et accessible à tous, 2018) être plus sain et responsable tout en amplifiant le caractère gustatif et ludique du repas.
Ces nouvelles contraintes représentent aussi de nouvelles opportunités pour la restauration. Elles seront décryptées sur le Sirha à travers ses démonstrations et concepts de restaurants, ou les conférences du plateau TV qui aborderont de nouvelles recettes, nouvelles méthodes de sourcing, nouveaux process, pour cuisiner du « bon qui fait du bien » !