Depuis les années 2000, Thiou est la référence de la cuisine thaïlandaise à Paris. Officiant d’abord aux Bains-Douches, puis dans son restaurant de la Tour-Maubourg, la cheffe – de son vrai nom Apiradee Thirakomen, Thiou signifiant ‘mignon’ en thaïlandais – s’installe aujourd’hui dans l’hôtel Norman, qui vient d’ouvrir à rue Balzac à Paris, à deux pas des Champs-Élysées.
Cette nouvelle adresse de 57 couverts et une trentaine de plus dans le patio attenant est une première dans un hôtel pour Thiou : “Je m’occupe de toute la partie restauration, des petits déjeuners au dîner, en passant par l’offre de grignotages pour le bar, détaille-t-elle. Mais comme on ne change pas une équipe qui gagne, j’ai gardé quelques-uns de mes classiques à la carte !”
Cuisine semi-gastronomique
En plus d’une formule déjeuner à 36 € (deux plats) et 44 € (trois plats), y figurent le fameux ‘Tigre qui pleure’ (du bœuf mariné et grillé, accompagné d’une salade carotte-papaye et d’une sauce épicée dont elle garde le secret) ou encore le ‘Phad Thaï’ aux crevettes, soja, ciboulette thaï. Au total, dix entrées, dix plats et huit desserts, dont la majorité sera renouvelée au fil des saisons.
“Je propose une cuisine semi-gastronomique thaïlandaise, faite avec des produits français, mais je m’adapte aux palais occidentaux”, précise en souriant Thiou, qui a gardé ses fournisseurs et une partie de son ancienne équipe, notamment son directeur de salle et sa sous-cheffe, qui travaillent à ses côtés depuis plus de quinze ans.
Un hôtel en hommage à Norman Ives
Cette table est l’un des points forts du Norman, hôtel de 29 chambres et 8 suites de Bertrand Hospitality ouvert le 16 octobre dernier dans l’ancien hôtel de Vigny, quelques mois après le Château des Fleurs. Décoré par Thomas Vidalenc, l’établissement s’inspire de l’univers Norman Ives, peintre et graphiste américain des années 1950-1960. Imaginé comme un appartement privé plus que comme un hôtel, le Norman propose des espaces chaleureux avec fauteuils confortables, canapés vintages, éclairage tamisé, bibliothèque et tableaux d’art contemporain aux murs.
Matériaux naturels – tête de lit en bois de palissandre, rideaux en laine, fauteuils cuir –, tapis graphiques et meubles sur mesure décorent les chambres, qui se déclinent en quatre catégories avec des superficies débutant à 22 m2, un luxe dans ce quartier de la capitale. La clientèle internationale, loisirs et famille, est visée, en provenance notamment des Etats-Unis, du Moyen Orient et d’Amérique latine.
Un bar accueille les clients du quartier à partir de 17 heures, qui peuvent faire leur choix dans une riche carte de cocktail. Au début de début de l’année prochaine, ils pourront également profiter d’un spa Omnisens, avec bassin, sauna et deux salles de soins, ainsi que d’un espace fitness. Bertrand Hospitality ouvrira, quelques mois plus tard, l’hôtel Balzac situé juste en face.
Publié par Roselyne DOUILLET