Les interventions ont porté sur le nouveau classement hôtelier, les normes de sécurité et l'accessibilité qui posent nombre de problèmes à des établissements. "Les coûts engendrés par les nouvelles règlementations sont élevés. Nos établissements sont de petites structures à caractère familial. Pour que nos adhérents bénéficient de prix, nous avons passé des accords avec des sociétés habilitées à procéder à des évaluations", a-t-il précisé. La moitié des 69 hôtels du Gers serait en mesure de solliciter une nouvelle classification.
Une certaine incompréhension
Bernard Ramouneda a regretté que, face aux difficultés, "nombre de restaurateurs et hôteliers restent dans leur coin" : "Ils oublient que plus on est nombreux, mieux on est armés pour affronter la crise."
La même réticence se retrouve pour le titre de Maître restaurateur. "Les restaurateurs voient en premier lieu qu'ils doivent se soumettre à un audit payant. C'est une nouvelle contrainte. Ils estiment avoir d'autres priorités", a regretté le président de l'Umih 32
L'année écoulée a vu la fermeture administrative de bars et discothèques. "On note une certaine incompréhension. Un manquement, un dépassement d'horaires nécessitent un rappel à l'ordre, pas une fermeture", affirme Bernard Ramouneda. Le maire de Vic-Fezensac, Michel Sanroma, et le directeur de cabinet du préfet, Jean-Paul Lacouture, ont pris part à l'assemblée générale.
Publié par Bernard DEGIOANNI