Jouer avec les goûts
Le chef travaille majoritairement le poisson, de la criée de La Rochelle ou directement du pêcheur, privilégiant les circuits courts. Passionné de corrida, il met en avant le taureau. "C'est une viande que j'aime beaucoup. Je le décline en version mer, avec huîtres, coques et palourdes. Nous jouons avec les goûts, en trouvant le juste milieu pour ne pas étouffer les saveurs. Nous ajoutons des herbes dans tous nos plats. J'en utilise 60 différentes l'été, et 30 l'hiver ! J'ai un jardin et une productrice me fournit en plantes atypiques : estragon du Mexique, du Pérou, papalo, thé d'Israël ou de Moldavie... L'été, je mets des bourgeons et des fleurs d'hysope partout. Et je teste les mauvaises herbes" détaille Nicolas Durif, qui n'hésite pas à faire découvrir aux clients - avec succès ou pas ! - des plats inhabituels : Blattes sous forme de bouillon, Fourmis noires et feuilles de tabac, Langoustine crue et chocolat blanc. Mais son plat préféré reste L'huître n° 1 tiédie à la chair de tourteau, émulsion crevettes et huîtres, accompagné d'un vin d'Alsace bien sûr, parmi les 300 références de la carte.
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Publié par Laetitia Bonnet Mundschau