L'ancien garage MBK (70 m2) accueille aujourd'hui 40 couverts, dont 16 sur un comptoir qui traverse le restaurant. Il a fallu 7 mois de travaux pour obtenir le Clamato d'aujourd'hui, en créant une cuisine au sous-sol et un vestiaire à l'étage. Sans oublier la déco. « C'est un endroit frais, lumineux, pierre au sol et bois au plafond avec la touche brute de Septime. Une sorte de clin d'oeil aux bars de plage avec une ambiance musicale. Ça fait bar à poisson », résume Théo Pourriat. Mélange d'objets de récup, d'autres en provenance d'antiquaires et du neuf, le style invite à la détente. Ici serviettes en papier, assiettes en métal émaillé et couverts déposés au centre de la table dans un pot en verre.
Dans les assiettes, le poisson et les fruits de mer sont rois. Oursins, praires et évidemment des huîtres. « C'est ce qu'il y a de plus cher à la carte. Nous sommes très respectueux de l'environnement et très exigeants dans nos choix mais on vend les huîtres le moins cher possible, dit Bertrand Grébaut. On fait beaucoup de froid et de cru. Le best-seller, c'est le ceviche. On a aussi 4 à 5 assiettes où le légume domine. C'est une cuisine simple, lisible et réconfortante ». Quelques plats chauds quand même, dont l'Acrab (acra à la chair de crabe) ou les couteaux au beurre d'herbes qui font de grosses ventes. Tous les jours, ce sont pas moins de 18 plats qui sont à la carte. « De petite taille, on ne sait pas si ce sont des plats ou des entrées. Le client est complètement libre. Il faut compter 4 assiettes pour un vrai repas. On peut manger pour 20 euros comme pour 70 euros. Cela dépend du nombre d'assiettes que le client commande », explique Théo Pourriat.
Ouvert du mercredi au vendredi exclusivement le soir (19 h – 23 h), et le week-end (de 12 h à minuit), Clamato fonctionne avec 8 personnes dont 4 en cuisine.
Le restaurant a démarré très fort. Si bien que Bertrand Grébaut et Théo Pourriat envoient souvent les clients prendre un premier verre à la cave à vin en attendant que des places se libèrent. Pour l'avenir, ils restent confiants. « Nous sommes conscients qu'il y a encore plein de curieux qui viennent découvrir Clamato. Il faut voir la fréquentation dans la durée, estime Bertand Grébaut qui précise : Clamato, c'est aussi un moyen de se faire connaître auprès d'un public plus large. Aujourd'hui, le duo d'entrepreneurs peut se réjouir d'avoir déjà rempli cette partie du challenge.
Publié par Nadine LEMOINE
jeudi 16 janvier 2014