
36
Michelin
2015
UIQ
6
Ingrédients pour
six personnes
Coquillages
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Ragoût de coquillages et champignons parfumé
à la citronnelle et gingembre frais, rehaussé d’une
hollandaise truffée au siphon
Christophe Roure - Le Neuvième Art - Lyon
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L
es deux étoiles, le chef
Christophe
Roure
n’a jamais pensé pouvoir les
perdre en quittant l’été dernier son
restaurant de Saint-Just-Saint-Rambert
(42) pour venir s’installer à Lyon, dans
le très chic VI
e
arrondissement.
“Je
n’ai pas réfléchi à cette éventualité, car
mon objectif a toujours été de donner
le meilleur de moi-même où que je
sois
”, assure-t-il. Quitter la Loire était
devenu une nécessité : la crise menaçait
la pérennité de l’affaire qu’il avait
ouverte en 2003. Le choix de Lyon s’est
imposé progressivement car, malgré
une forte concentration de restaurants,
notamment étoilés, la région compte
seulement deux établissements 2 étoiles,
La Mère Brazier et Guy Lassausaie. Le
chef pensait avoir sa place. Membre
des Toques blanches lyonnaises depuis
plusieurs années, Christophe Roure
connaît aussi très bien la ville.
“Ce que
j’aime à Lyon, c’est justement cette
émulation entre chefs. Au final, c’est
très stimulant”
, explique ce grand
perfectionniste.
Un parcours exemplaire
Viser l’excellence a toujours été l’objectif
du chef qui, déjà très jeune, a cumulé
Christophe Roure
:
“Ce que j’aime à Lyon, c’est
cette émulation entre chefs. Au final, c’est très
stimulant.”
© NEUVIÈME ART
les diplômes pour aller le plus loin
possible : trois CAP, un BP, un BM et
le titre de MOF. Le jeune commis a
fait ses armes auprès de grands chefs
étoilés, tels que
Pierre Gagnaire
,
Paul Bocuse
et
Régis Marcon
. Il a
obtenu sa première étoile dix mois
seulement après l’ouverture de son
restaurant dans la Loire, et une
deuxième étoile quatre ans plus tard.
À Lyon, Christophe Roure propose
toujours la même cuisine.
“C’est une
cuisine contemporaine, voire artistique
dans sa présentation. Mais c’est surtout
une cuisine de goût. Ma priorité, c’est
le respect du produit pour ne pas
dénaturer sa saveur, sa texture et son
authenticité. C’est important pour
moi de pouvoir reconnaître ce que l’on
mange”
, affirme-t-il. Une conviction
partagée par les clients, puisque
l’établissement affiche complet depuis
son ouverture. Ce qui n’empêche pas le
chef de toujours se remettre en question
Tous les chemins mènent à Lyon
© NEUVIÈME ART