Le 2 juin, en zone verte, et le 15 juin en Île-de-France ont sonné la libération ! C’est un vent de liberté d’agir, dans un nouveau monde régenté par la crise sanitaire. Appelons cette nouvelle ère la Covidie. Ce réveil est alimenté par une énergie sans limites, tellement les privations du confinement ont été grandes : vie économique de l’entreprise, relations commerciales avec les clients, relations humaines avec l’équipe.
En tête d’un peloton, on grimpe le col en consommant toute son énergie, au risque d’avoir une fringale, ce moment où l’on prend conscience que l’on n’atteindra pas la ligne d’arrivée, ou que le modèle économique n’est pas forcément le meilleur, ou que les clients n’ont plus le même pouvoir d’achat, ou que l’équipe se sent étriquée dans le carcan sanitaire.
Danger ! Il faut prendre conscience d’un surlendemain qui pourrait être désenchanteur ! Faites appel à votre savoir-faire dans la gestion des priorités. Dans ce domaine, je vous invite à écouter les conseils de Xavier Picca, responsable de centre de vacances Fram depuis 2011, qui évoque la ‘Jauge de la vitalité’.
Contexte : Que se passe-t-il dans un jeu vidéo lorsque votre niveau de vitalité baisse ? Les actions à mener sont moins évidentes, vous êtes confus… Et si, vous, demain, vous appreniez à maintenir cette jauge au maximum ? Voici quelques conseils à suivre :
- Le téléphone, facteur anxiogène :
- dédiez un temps imparti pour le consulter ;
- limitez une durée en contact avec son écran ;
- privilégiez le petit carnet.
- Définissez un temps maximal à chaque tâche
- à passer trop de temps à faire la même activité, votre cerveau perd en efficacité ;
- définissez le cadre et écoutez-vous !
- Agissez aux instants stratégiques en définissant les moments clés de votre entreprise
Exemple : dans un hôtel, aux pics de fréquentation, je me montre à la réception.
La priorité est de maintenir son énergie pour ceux-ci. À titre personnel, avant une réunion devant 400 personnes, je prends une pause pour changer de vêtements ou me relaxer.
Enfin, trop travailler tue la productivité. Je vous invite, via quelques clics sur Google, à vous consulter le travail d’auteurs comme Enrico Panai.
Publié par André PICCA