Le 18 novembre dernier, lors d’une réunion en visioconférence des partenaires sociaux de la branche des CHR, les quatre organisations professionnelles (GNC, GNI, SNRTC et Umih) ont présenté une grille de salaires commune, assortie d’une revalorisation de 10,50 % par rapport à la grille actuelle. Malgré cela, le collège salarial reste sur sa faim, certains parlant même de “provocation”. “Cette proposition n’est pas à la hauteur de l’ampleur de la crise”, regrette El Hadji Faye, délégué syndical CGT de l’Hôtel Prince de Galles, à Paris (VIIIe), et membre du comité exécutif US CGT. Lors de la réunion en mixte paritaire du 18 novembre, son syndicat a réclamé une revalorisation moyenne de 20 %. “Il faut rendre nos métiers plus attractifs et fidéliser les équipes”, souligne encore le représentant de la CGT.
“Quelque chose ne fonctionne plus !”
El Hadji Faye s’étonne, en outre , “des moyens conséquents déployés par l’État durant la crise sanitaire, qui n’ont pas empêché les plans de sauvegarde de l’emploi et de nombreux licenciements”. Un constat qu’il met en parallèle avec les quelque 200 000 postes à pourvoir, actuellement, dans le secteur des CHR : “Quelque chose ne fonctionne plus !” Enfin, il pointe les licenciements, suite aux PSE, qui engendrent des recrutements d’extras, stagiaires et sous-traitants : “Ces choix ne vont pas dans le sens d’une pérennisation de l’emploi.” Reçue plusieurs fois au ministère de l’Économie et une fois à la mairie de Paris, la CGT demande un suivi de ses observations et revendications. Pour l’heure, rendez-vous le 16 décembre pour de nouvelles négociations quant à la grille des salaires.
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Publié par Anne EVEILLARD