On peut difficilement rêver d’un meilleur emplacement. À quelques mètres du port et juste devant la plage, on retrouve l’un des quatre hôtels de Trébeurden (Côtes-d’Armor), une station balnéaire de la Côte de granit rose. Le Pavillon de la plage prend corps dans l’ancien hôtel Ker An Nod, un joyau architectural dont l’édification date des années 1920. Il dispose de 19 chambres ainsi que d’un appartement loué à la semaine.
Facturées entre 100 et 200 € la nuitée, les chambres sont divisées en cinq catégories (vue latérale mer, face mer, etc.) et sont inspirées des sites touristiques locaux : Milliau, Molène, Pointe de Lan Kerellec ou Pointe de Bihit. Si le Pavillon de la plage ne dispose pas de restaurant, il bénéficie toutefois d’une Licence IV et propose ainsi une offre bar réservée à la clientèle de l’hôtel. La gérante, Aude Le Cam, fait ici ses premiers pas dans l’hôtellerie traditionnelle même si elle n’en est pas à son coup d’essai. Elle a ainsi animé, pendant dix ans, une maison d’hôte où elle a pu développer son sens de l’accueil. Elle peut aussi compter sur l’engouement croissant pour la Bretagne.
Développer les séjours longs
La Côte de granit rose représente un atout touristique considérable dans une région qui ne manque pas, chaque année, d’attirer davantage de touristes, à l’instar de la clientèle étrangère qui représente la moitié des réservations pour l’hôtel. “La Bretagne a le vent en poupe et toutes les formes d’hébergement ont à y gagner”, commente Aude Le Cam. Cette dernière mise notamment sur les longs séjours qui se développent grâce à l’exploitation, au sein de l’hôtel, d’un appartement pouvant accueillir de deux à quatre personnes.
Les nouveaux propriétaires tablent sur une belle saison 2024 et sur les ponts du mois de mai 2024, qui seront particulièrement importants cette année. Du côté des agréments, l’hôtel dispose d’une piscine et d’un espace bien être équipé d’un spa et d’un jacuzzi. On trouve aussi des petits déjeuners, facturés 15 € par personne, et qui font la part belle aux produits locaux. “Nous travaillons beaucoup sur le service et les petits déjeuners”, explique Aude Le Cam, qui ouvre aux côtés de cinq salariés et d’un saisonnier. Si la première année d’exploitation est couronnée de succès, l’établissement pourrait à l’avenir ouvrir jusqu’en décembre. En attendant, il accueillera les clients jusqu’au 15 novembre 2024.
Publié par Mickaël ROLLAND